Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

FRANDOL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 18 juin 2002
 

Oulipop
(Wagram - 2002)
Durée 53'26 - 16 Titres

http://www.frandol.com

_Amateurs de rock tarabiscoté, c'est à vous que Frandol s'adresse. Après six albums avec les Roadrunners et des tournées qui l'ont conduit sur les routes tant nord-américaines qu'européennes, il nous revient avec un album à la mesure de ses ambitions solitaires. Si l'on (re)découvre avec plaisir sa voix chaude de crooner, on remarque également son talent de multi-instrumentiste au travers des ses passages de guitares, harmonicas, claviers, percus et autres macintosheries … Entouré de Monsieur Ced aux machines, de Matt R1 aux cordes (guitares, basses et chant), de Luc Durand à la batterie et de Chris Spence à la guitare, Frandol s'amuse une nouvelle fois, à l'image de son précédent essai intitulé " Démodémodesmots ", avec les bons mots et les beaux sons, parsemant ses compositions de doubles sens croustillants et de guitares en slide. L'enregistrement et le mixage, effectués aux Studios de la Seine, sont l'œuvre d'Andy Lyden et de Monsieur Ced qui ne peuvent que se féliciter du résultat obtenu !

_On commence cet " Oulipop " en pied de nez par une " 1. Tro " harmonique avant de passer aux choses sérieuses. Si la programmation tient une place prépondérante dans la musique de Frandol, il n'en néglige cependant pas les guitares en leur laissant prendre toute leur dimension. Un peu comme dans une auberge espagnole, chacun débarque sur cet album en y apportant son écot et c'est en toute discrétion que l'on retrouve Bertrand Cantat qui place sa voix sur " Partis d'une case ", Petit Vodo à la batterie et à la guitare slide sur " 2 x 18 " ou Bertrand Couloume qui use de la contrebasse sur " Stella Plage ". Pour étoffer le tout, on trouve également des interventions de mellotron, violon, tambourin et autres derbouka … On se laissera surprendre par " Le Van ", qui mélange avec raffinement la voix éraillée de Frandol aux scratches de Mr Aul, reprenant par moments des sonorités venues des îles … On s'égare par moments dans des registres qui tirent plus vers la pop californienne des Beach Boys avec des titres acidulés tels que " Fake Real " ou " Zeros ", mais Frandol se garde d'en faire trop et noie ces escapades au milieu de titres aux consonances plus européennes, perpétuant cette impression d'artiste à deux visages qu'inspire déjà la pochette. L'impression est d'ailleurs confortée par l'enchaînement subtil de " Sans sens " et " Sens sans " … Et en bon artiste à double face, Frandol parvient sans problème à vous scotcher !