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IRON MAIDEN pdf print E-mail
Ecrit par Stephane Burgatt  
mardi, 01 janvier 2002
 

http://www.ironmaiden.com



_On aura beau dire, on aura beau faire, Iron Maiden est toujours là en 2003 et une chose est certaine, cette danse de la mort n'est absolument pas un mauvais présage pour ce qui est de l'avenir de nos amis d'Outre-Manche. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la Vierge de Fer a achevé de promouvoir son florilège et est retombée sur ses pattes avec un nouvel opus bien dans la continuité de ses prédécesseurs en poche. Et comme toujours, c'est avec ferveur que les fans se sont rués dessus … Maiden a trouvé son line up définitif, du moins on peut se permettre de le croire, et c'est autour d'un Steve Harris magistral au sourire retrouvé qu'évoluent les légendaires Bruce Dickinson, Nicko Mc Brain, Dave Murray, Adrian Smith et Jannick Gers. Derrière un mur de guitares et une rythmique des plus techniques se cache le sempiternel Eddie, mascotte incontestée mais de plus en plus discrète au fil des années. La question est donc posée, Maiden réussira t'il à conserver sa gloire passée avec ce nouvel album ? On va très vite le savoir …

_Un album de la bande à Harris est en général fabriqué selon un moule immuable, ou presque, qui comporte les six éléments indissociables que sont les intros en arpèges, les soli à rallonges, les lignes de basse envoûtantes, les guitares foudroyantes, les breaks incessants et la voix impressionnante de puissance. Une fois bien mis en place, reste à composer des titres épiques et à écrire des textes plus ou moins philosophiques et le tour est joué. " Dance of Death " ne déroge pas à la tradition et on regrette presque que les parties novatrices de " Brave New World " ne soient plus à l'ordre du jour. Auraient elles dérangé au point qu'il faille s'en passer trois ans plus tard ? Toujours est il qu'au programme, on trouve onze titres plus balaises les uns que les autres et des hymnes à la pelle, " No More Lies ", " Wildest Dreams ", " New Frontier ", " Paschendale ", " Age of Innocence ", " Journeyman " … Tout ce qui a fait le succès du groupe est à sa juste place, manque juste le petit grain de folie, l'innovation ultime qui ferait de " Dance of Death " un album de l'acabit d'un " Number of the Beast " ou d'un " Powerslave ". Mais après tout, on ne leur en demande pas tant. Après tant d'années passées sur les routes du monde entier, Maiden a gardé la chose principale, le moteur du rock : l'envie de jouer et de donner du plaisir à son public. Et une chose est certaine, à chaque album les die hard fans ont toujours autant la trique et continuent à remplir des stades plus prestigieux les uns que les autres. Pourquoi changer une recette qui comble tout le monde ? Up the Irons !

Fred DELFORGE - 16 Octobre 2003

IRON MAIDEN
Rock in Rio

(EMI - 2002)
Durée 56'22 + 59'42 - 19 Titres + 2 Bonus Vidéo

http://www.ironmaiden.com

_Il est des noms magiques qui inspirent le rêve … Iron Maiden en fait partie ! Qui n'a pas au moins un album de la vierge de fer en sa possession ? Un groupe à la carrière marathon, au line up relativement stable, même en tenant compte de l'épisode Blaze Bayley, fort de douze albums studios et de quelques lives incontournables. Même si certains critiqueront une politique commerciale un peu outrancière, personne ne pourra contester la valeur intrinsèque du groupe qui tient le haut de l'affiche depuis plus de deux décennies. Autour de l'indéboulonnable Steve Harris, bassiste et compositeur majeur du groupe, on retrouve Bruce Dickinson au chant qui rentre de son escapade en solitaire en ramenant avec lui Adrian Smith, le guitariste qui avait quitté l'équipe au sommet de sa gloire. Toujours aux guitares, Dave Murray et Janick Gers persistent et signent tandis que Nicko Mc Brain assoit sa réputation de batteur infernal depuis maintenant près de vingt fabuleuses années … Au moment où le monde entier attendait un nouvel album studio, Iron Maiden, contre toute attente, se fend d'un nouvel album live en s'appuyant sur les titres de " Brave New World ", son dernier opus en date. Certains hurlent au scandale … Encore un live ! Avouez qu'il n'y a pas d'abus, le dernier en bacs remontant à 1993 (" A Real Live / Dead One "). D'autres se demanderont où réside l'intérêt de disposer de nouvelles versions de " Run To The Hills ", " Sanctuary " ou " Hallowed Be Thy Name " … Messieurs les éternels insatisfaits, la réponse se trouve dans ce double live qui bénéficie de la co-production de Kevin Shirley, ce dernier apportant une vision extérieure et évitant à Maiden de se perdre en conjectures.

_En ce jour de janvier 2001, plus de 250 000 personnes se pressaient au festival Rock In Rio … Rien que le nombre fait frémir ! Devant cette marée humaine, Bruce Dickinson s'offrait le luxe de chanter mieux que jamais et rien que pour ça, l'homme mérite le respect ! Le track listing pourra sembler incongru aux fans de la première heure, mais il est impressionnant de constater que des titres tels que " The Wicker Man ", " Dream Of Mirrors " ou " Brave New World ", qui pouvaient sembler un peu mous de la branche sur album prennent une dimension toute autre en public. Les trois guitaristes, pourtant quasiment équipés à l'identique par Fender, envoient leurs riffs de façon très complémentaire, Steve Harris fait des prouesses, Nicko assure, imperturbable … Maiden assume l'époque Bayley et nous gratifie d'un " Sign Of The Cross " d'anthologie avant d'y revenir plus tard avec " The Clansman " qui fait désormais partie des classiques du groupe. L'impasse est faite sur " Somewhere In Time " et " No Prayer For The Dying " et les esprits chagrins se plaindront de l'absence de l'incontournable " Running Free " … Quoi qu'il en soit, Iron Maiden est de retour et semble capable plus que jamais de conserver son statut de leader de la scène heavy metal. Que ceux qui avaient parié sur sa déchéance et sa disparition aillent se rhabiller ! Maiden est bel et bien vivant et c'est tout le mal qu'on leur souhaite … En plus, Harris et les siens ont un cœur énorme et c'est généreusement qu'ils se sont investis dans un tas d'opérations visant à soutenir les associations venant en aide aux malades de la sclérose multiple, dont est atteint Clive Burr, ex-batteur du groupe.

Fred DELFORGE - 14 juin 2002

 

IRON MAIDEN
Edward the great

(EMI / 26 novembre 2002)

http://www.ironmaiden.com


_Quelle santé ce vieil Eddie : après un come back tonitruant avec BRAVE NEW WORLD et un live carnavalesque, revoici la bande à Bruce pour un nouveau…Best Of !!! En effet tu as raison toi qui devant ton écran t'écries : " mais ils n'en ont pas déjà sorti récemment ? ".Et c'est bien ça le problème.
Alors, quel intérêt pour celui-ci ?

_La compil, basée sur un vantard jeu de mot, commence sur des classiques des 80's, quand nous étions jeunes chevelus et fougueux, avec des " Run to the hills ", " number of the beast " de l'album homonyme puis des titres du " piece of mind " etc… tout s'enchaînne dans l'ordre chronologique des choses. On peut noter que ce ne sont que les singles qui ont été compilés ici.
Et là normalement, si tu connais la discographie et l'histoire de la Vierge de Fer (en bon français) un tant soit peu tu dois t'écrier : " et les deux premier albums t'en parle jamais du gl… ?!".
Et oui, tout à fait cher lecteur, j'ai simulé l'erreur pour mieux dénoncer un fait qui me parait, à moi ainsi qu'à tout fan des Maiden Iron, totalement abbérant : où sont passés les morceaux des album " Iron Maiden " et " Killers " ?
Si ça avait été deux albums complètements lamentables je me serai rangé du côté des compileurs ; mais là non ! Je considère ces deux opus comme les meilleurs de leur carrière et avec moi se soulèvent des centaines de milliers de personnes allant dans mon sens. Car c'est avec ces deux là qu'ils ont été au tout début des 80's les fers de lance de la N.W.O.B.H.M : " new wave of British heavy metal " soit la nouvelle vague du heavy métal Anglais qui comptait parmi ses rangs des groupes prestigieux tels Saxon et Def Leppard (si!).
Alors il faudrait peut être arrêter de se foutre de nous un jour ou l'autre car c'est la deuxième fois qu'on nous fait le coup…

_Et c'est là que je vous parle du " best of the beast ", sorti en 1996, où les titres de l'époque 1980/81 avaient été abominablement snobés sauf pour ceux qui ont attrapé l'édition limitée sur 2 CD.
L'époque de Paul Di Anno et sa voix sortie d'un autre monde était alors représentée, sur cette édition hélas limitée, avec les titres qu'il fallait ajouter.

_Ou alors pour ceux qui ont attendus trois ans de plus, ce qui fait du 1999, il y a eu le " Ed Hunter ". Soit un best of avec des morceaux choisis par les fans eux même accompagnés du jeu Ed Hunter (d'où le nom).
Et là on obtenait matière plus consistante à découvrir leur carrière (je parle pour les novices). Avec des titres bien plus représentatifs de leur parcours : il ne se sont pas contenté ici de ne regrouper que les singles et de rejetter le reste comme du préfabriqué type NRJ (petit raccourci pour ne pas dire " de la merde " à l'antenne).
On en comprennait alors que mieux leur boulôt.
Pour en revenir à " Edward The Great ", le seul motif d'achat pour un fan reste la pochette illustrée par le toujours très inspiré Derek Riggs. Vu que le présent ne contient aucun inédit ni la moindre surprise, je n'ai trouvé aucun autre intérêt.
D'autant plus qu'ils se sont permis de ne pas compiler le titre phare : " Hallowed be thy name ". Ce qui a soulevé bien des cris.
Par contre, il contient un titre de " Virtual IX ", un de " Brave New World " et un autre du " Rock In Rio " qui n'avaient encore pas été produits à l'époque des précédents " meilleur de ".
Ce qui est maigre mais c'est la seule véritable différence avec le " best of the beast ".

_Donc, un " best of " de plus qui est plus que dispensable.
D'une part pour les fans qui n'ont d'autre motivation à l'achat que la nouvelle pochette ; ce qui me parait plus que discutable comme motif. Et de l'autre pour ceux qui aimeraient découvrir la musique de ce groupe phare du heavy métal qui feraient mieux de se procurer le double " Ed Hunter ".
Alors passez votre route jeunes gens et laissez vous plutôt tenter par le " Ed Hunter " : la pochette est horrible mais au mois on peut appeler ça un best of sans mettre les guillemets entre !