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DEBOUT SUR LE ZINC pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 01 décembre 2003
 

Debout sur le zinc
(Next Music - 1999)
Durée 41'00 - 12 Titres
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L'homme à tue-tête
(Next Music - 2001)
Durée 53'26 - 16 Titres

http://www.dslz.org
http://www.agatheprod.com

_En attendant d'avoir le privilège de poser une oreille attentive sur les nouveaux titres de Debout Sur Le Zinc, le groupe nous a confié ses deux premiers ouvrages, histoire de nous faire patienter … DSLZ, c'est avant tout un groupe au cœur gros comme un immeuble, un groupe que l'on classe à tort dans un registre festif à cause de son accordéon, un groupe chez qui la maturité est une des premières qualités. Un groupe stable aussi puisque l'on retrouve sur les deux albums la guitare et le chant de Christophe Bastien, l'accordéon de Fred Triska, le violon et le chant de Simon Mimoun, la contrebasse de William Lovti, le banjo et la mandole d'Olivier Sulpice, la clarinette de Romain Sassigneux et la batterie de Cédric Ermolieff. Peu de groupes peuvent se vanter d'avoir réussi à conserver le même line-up aussi longtemps ! Rompu à la scène, le combo écume les planches depuis un bon moment et ne semble pas lassé puisque c'est toujours avec le même professionnalisme qu'ils servent leurs compositions à un public qui se déplace en nombre conséquent à chacune de leurs sorties … Retour sur les débuts de leur aventure.

_Depuis 1999, Debout Sur Le Zinc a pris le temps de progresser à son rythme, en faisant attention de ne pas mettre la charrue avant les bœufs mais en accumulant les expériences et les rencontres, mettant à profit les enseignements tirés de leurs succès mais également de leurs échecs. Après un premier album relativement dépouillé où les touches de jazz s'unissaient à de légers relents rock musette et où les titres alternaient dérision et gravité, le groupe a su faire travailler sa conscience et nous est revenu avec un " Homme à tue-tête " plus profond et aux intonations plus slaves. Si on n'a pas encore atteint le stade de groupe spécialisé dans les bar-mitsva, DSLZ prend de plus en plus ouvertement une direction yiddish dans ses intonations. Glissant doucement vers une mélancolie récurrente, les compositions font appel au vécu de l'homme avec un grand H, s'affinent, se perfectionnent … Maîtrisant leurs instruments avec un brio presque insolent, les sept musiciens sont également d'excellents arrangeurs qui n'hésitent pas à brusquer les choses et à imposer leurs choix. On apprécie le côté sur de soi que le groupe affiche en parallèle d'une modestie non feinte. Le résultat de ces deux premiers coups d'essai est un véritable coup de maître ! Jugez en par vous-même en découvrant " L'abbé Chamel ", " La valse misère ", " Les petites envies de meurtre " ou " La rangaine ". On espère vraiment que la suite les propulsera encore plus haut …

Fred DELFORGE - 02 Decembre 2003