samedi, 01 novembre 2003
Through A Glass Darkly
(Musea - 2003)
Durée 47'29 - 11 Titres < /p>
http://www.londonunderground.it
http://www.musearecords.com
_Le
métro londonien a encore des choses à prouver !
Après un premier album éponyme en 2000, London Underground
revient à l'assaut avec son pop rock progressif un brin
vintage et l'aura acquise de ses premières expériences.
Comme son nom ne le laisse pas deviner, London Underground débarque
d'Italie et compte en son sein quatre musiciens talentueux, Daniele
Caputo à la batterie et au chant, Stefano Gabbani à
la basse, Gianni Vergelli aux guitares et Gianluca Gerlini, homme
à tout faire des claviers qui s'adonne à l'art du
mellotron autant qu'à ceux de l'orgue Hammond, du piano
ou du Fender Rhodes
Ajoutez leur un guest au saxo et à
la flûte, quelques voix féminines, enfermez tout
ce petit monde dans un studio florentin et le tour est joué
!
_London Underground s'essaie à une
musique qui semble tout droit venue des années 60/70 mais
qui utilise les technologies modernes pour la rendre plus croustillante.
Dotés d'une production ambitieuse, les morceaux s'écoulent
sans aucun heurt et laissent libre cours aux guitares psychédéliques,
aux claviers astucieux et à une rythmique millimétrée.
Quelques noms viennent rapidement à l'esprit, Atomic Rooster
ou Manfred Mann, confortés par la présence des imparables
" Can't Find A Reason " et " Travelling Lady "
Mais ce qui marque le plus reste quand même les prouesses
des quatre Transalpins quand il est question de passer à
l'art de la composition. Magistraux, les " End Of The Race
", " Analonihum ", " Through A Glass Darkly
" ou " Another Rude Awakening " sont autant d'hymnes
à la gloire d'un rock progressif qui n'a jamais été
aussi baba cool, ou hippie pour les puristes, qu'en ce jour. Mama
Mia !
Fred
DELFORGE - 29 Novembre 2003
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