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HOODOOMEN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 01 novembre 2003
 

On Stage
(House Of Live - Magic Blues - 2003)
Durée 71'42 - 14 Titres
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http://hoodoomen.free.fr

_Existants depuis 1998 et forts d'un premier album, les Hoodoomen se sont lancés dans la longue aventure des tremplins blues et en ont remporté quelques-uns, dont celui de Blues-sur-Seine en 2002 mais également celui des Open Days organisés par le House of Live. Leurs victoires successives ont conduit Philippe Brière (chant et harmonica), Pascal Fouquet (guitare), Fabien Saussaye (claviers), Bernard Marie (basse) et Francis Marie (batterie) à aller se produire au Festiblues de Montréal devant 22000 personnes mais également à enregistrer cet album live dans la mythique salle toute proche des Champs Elysées. Fidèle à leurs concerts au feeling communicatif, l'enregistrement bénéficie du son parfait qui caractérise l'ex-Chesterfield Café et retranscrit parfaitement cette tranche de vie du combo normand …

_Les Hoodoomen s'appuient sur une section rythmique qui tire de ses liens du sang un parfait accord et un sens profond de la mise en place des morceaux. Piochant dans son propre répertoire mais également chez les légendes que sont T-Bone Walker, Fats Domino ou Little Walter Jacobs, le combo déroule un concert qui se veut séducteur et intense. Toujours sur le fil du rasoir, Philippe Brière en impose par une voix rugueuse et par un jeu d'harmonica intéressant. Pascal Fouquet distille ses notes bleues à merveille et s'avère être un grand guitariste au jeu atypique qui sait aussi bien profiter de son toucher fin et précis que de ses riffs plus puissants ou de ses soli limpides à souhait. Aux incontournables " Yeah, yeah, yeah ", " Stormy Monday ", " Just your fool " ou " My girl Josephine " viennent s'ajouter quelques créations particulièrement bien pensées telles que " Like a Coyote " et ses hurlements, " But Nothin' Else " ou le superbe pont instrumental qu'est " Quarantine ". L'album transpire le blues et en garde une profonde odeur qui n'est pas sans rappeler celle qui hante les clubs de Chicago ou ceux de New Orleans. On s'y croirait !

Fred DELFORGE - 15 Novembre 2003