Gates of the underworld
(Psychik Genocide - Audiogenic - 2003)
Durée 60'56 - 11 Titres< /p>
http://www.audiogenic.fr
_Pour
ce duo étrange de la scène grenobloise, " Gates
of the underworld " est un premier opus qualifié de
hardcore qui constitue en somme l'aboutissement de plusieurs années
de travail. Après un parcours assez hard rock, toutes tendances
confondues, Hardmakz dévie peu à peu vers une mouvance
hardcore. De son côté, Travon nage en eaux technoïdes
depuis près d'une décennie. La rencontre des deux
hommes ne pouvait que faire des étincelles et ces petits
éclairs lumineux prirent le nom de Deadface. Après
moult essais aux succès divers, le groupe tente une descente
aux enfers et en remonte avec un ouvrage sombre et sournois
_Sorte de voyage virtuel dans le royaume des
ténèbres, " Gates of the underworld "
est un album aussi conceptuel que divagateur qui avance en onze
étapes successives, complémentaires et subtilement
imbriquées les une aux autres. On pénètre
lentement dans le territoire imaginaire par un étourdissant
" Over the third creation " avant de déflorer
les nombreux rites initiatiques proposés. De " One
death and six death " à " Twentie Legions ",
on traverse " The path of pain " ou " Toward to
the East and South ", on ingère " Returning to
the seventh throne " ou " The creation of spirits ",
on s'insinue dans " Black order of Angels "
Difficilement
accessibles pour le profane, les morceaux se veulent particulièrement
pensés. On entrevoit les forges de Vulcain tout autant
que les cris des âmes errantes mais, à moins d'être
un éminent spécialiste, il est relativement difficile
de se construire une histoire plausible sans l'aide d'un guide,
malheureusement absent du package. Les plus évasifs trouveront
là un bon album techno, les plus patients apprécieront
une visite qui voit peu à peu les choses évoluer
et s'offre un épilogue en forme de combat des chefs ou
d'ultime aboutissement. Etrange, dérangeant même,
" Gates of the underworld " se veut un électrochoc
capable de sortir les morts de leur torpeur
C'est réussi
!
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