The trick is to keep breathing
(Fame Recordings - BMG - 2003)
Durée 58'13 - 15 Titres < /p>
http://www.pinkostar.com
_Après
" Solargirl ", son premier maxi sorti à l'automne
2002, Pinkostar se devait de confirmer sa position de groupe en
vue de la scène allemande. Originaires de Hambourg, Daniel
(chant), Enno (batterie et samples), Mark (basse) et Basti (guitares
et voix) ont marqué toute l'Allemagne avec leurs textes
sensés et la qualité de leurs prestations scéniques.
C'est désormais au tour de " The trick is to keep
breathing ", leur premier album, de conquérir le cur
d'un public avide de sensations fortes. Pas de compromission envisageable,
Pinkostar a souhaité livrer un premier opus 100% sincère
et gorgé de la musique qui leur colle à la peau,
une sorte de rock alternatif couillu à souhait avec de
gros morceaux de guitare dedans et surtout avec le gros son qui
tue. Une bonne respiration et on plonge avec eux ! Attention,
ils ont les moyens de vous faire écouter
_Fort heureusement d'ailleurs car dès
l'entame, " Low, let down and far away " prouve, s'il
en était encore besoin, que Pinkostar a réussi à
associer la folie du jeune chiot au professionnalisme des plus
grands groupes. Une rythmique carrée et bien envoyée
sert de liant à des musiques subtiles, particulièrement
intéressantes et bourrées de breaks ingénieux.
D'une précision digne de celle de leurs aînés
germaniques, les quatre garçons nous expédient quinze
titres sacrément bien calibrés dont une bonne douzaine
est capable de se frayer un chemin vers le firmament des compositions
qui resteront dans l'histoire de la musique contemporaine
On surveillera de très près les excellents "
Too many scars ", " What your name is for " et
" Buenos dias ", un " Smile " plus atmosphérique,
les désormais classiques " Solargirl " et "
No one's control ", les mélancoliques " Sunday
morning " et " Loose yourself "
Quand on
vous dit que le compte y est ! Reste maintenant à se frayer
une place sur le marché pas mal saturé d'un rock
qui ne demande qu'à revenir plus fort que jamais. Sur ce
coup là, on peut leur faire confiance ! Après tout,
l'important n'est il pas de continuer à respirer ?
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