samedi, 01 décembre 2001
Storia Grama
(Autoproduction - 2001)
Durée 32'52 - 12 Titres
http://digilander.iol.it/eginus
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_Changement
d'air, nous prenons la direction de l'Italie pour nous poser à
Turin et faire connaissance avec Egin, un groupe original évoluant
entre rock et folk
Le but avoué du groupe est de
promouvoir et de donner à la culture basque la place qu'elle
mérite, et ce à travers la langue et les coutumes
populaires de cette région. Bien entendu, il est étonnant
de voir cette initiative venir des Alpes, mais le résultat
est franchement réussi et il faut reconnaître les
talents de vocaliste de Fabrizio " Bif " Bobbio qui
s'est entouré de Walter " ZioWalter " Oggero
aux claviers, Vincenzo " Pixinino " Ferlita à
la guitare, Alessandro " Scafandro " Riccardi à
la batterie, Antonio " Bigmama " Mammone à l'accordéon
et Umberto " Umba " Forno à la basse. Leur démo
a enfin pris la forme d'un véritable album auquel il ne
manque rien et qui a réussi à conserver la saveur
d'une Fiat 500 bricolée maison
_Ce
qui marque immédiatement, c'est la grosse voix bien chaude
de Bif qui vient poser du relief sur les bases de synthés
et d'accordéon qui caractérisent la musique d'Egin.
Pas de doute, on a affaire à un chanteur qui a de la voix
et qui sait la moduler pour en tirer le maximum. Les titres s'enchaînent,
plus festifs les uns que les autres et on se prend à tortiller
du cul à l'écoute de morceaux tels que " Questione
di verità ", " Esaidazue " ou " Positive
bomb ". Que ce soient les relents celtiques omniprésents
sur " Ehi tu " et " Santa Marta ", le piano
envoûtant sur l'instrumental " T'la cuntu prima del
tango " ou les ambiances de " Drum andino ", tout
est parfaitement orchestré. On a même droit au passage
à une cover de Trust très originale, " Le mitard
", où la voix fait mouche une fois de plus mais sur
laquelle la surprise vient de la mélodie où l'accordéon
de Bigmama et les synthés de ZioWalter viennent se substituer
aux légendaires riffs assassins de Nono
L'album
est plus qu'acceptable et il serait regrettable de passer à
côté de cette ode à la gloire de l'âme
basque !
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