Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

LES WAMPAS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 30 avril 2003
 
Never trust a guy who after having been a punk,  is now playing electro
(Atmosphériques - 2003)
Durée 45'31 - 15 Titres

http://www.wampas.com

_Avec vingt ans de carrière au compteur, du moins pour Didier Wampas, leur charismatique leader, Les Wampas pondent leur neuvième rondelle en ce début d'année 2003 et l'affublent d'un mémorable titre à rallonge comme on les aime. Comme pour chacun de leurs albums, les gouailleux lurons créent l'événement en retournant à la fourche le commun des mortels de la galaxie punk'n'roll. Autoproclamés créateurs du rock, les Parisiens reprennent du service avec dans leurs valises Jean-Mi Lejoux à la basse, Niko Schauer à la batterie, Jo Dahan et Phil Almosnino aux guitares. Sorte d'ongle incarné, de panaris de la musique, et plus adeptes que jamais des guitares saturées à outrance, des rythmiques basiques et des lyrics pas trop affinés, Les Wampas persistent et signent dans le style qui a fait leur légende, celui de " Tutti Frutti ", de " Chauds, sales et humides ", de " Chicoutimi " ou de " Kiss ". Derniers survivants de la mouvance alternative des années 80 avec l'inénarrable Manu Chao, Oberkampf ou Parabellum, Les Wampas sont devenus une légende pour toute une génération. Et en plus, ils n'ont toujours pas peur des skinheads grecs !

_Toujours haute en couleur, la musique de Didier Wampas est un condensé de l'histoire de l'homme, un instantané de ses délires, de ses humeurs, de ses pensées les plus douteuses … On démarre en fanfare avec " Le Télégramme de Brest " avant d'entrer dans le vif du sujet avec le tubesque " Manu Chao " qui s'annonce d'ores et déjà comme le nouvel hymne du groupe. Toujours colorées, les compos n'en restent pas moins musclées à l'image de ces brûlots que sont " Toulouse ", " Comme un Kenyan ", " L'aquarium tactile " ou " Giscard complice ". Souvent poète, toujours critique, Didier Wampas excelle dans l'art de se foutre de la gueule de ses contemporains et c'est certainement pour ça qu'on l'aime. Au rayon des incontournables, on découvrira les surfants " Little Daewoo " et " C.R.S. ", les ballades atypiques que sont " Le vélo violet " et " Les apprentis charcutiers " mais aussi le désormais traditionnel clin d'œil à Bijou avec " Country en Croatie (Palmer aussi avait raison) ", en forme de pendant au " Dauga avait raison " du précédent opus … On se quitte avec " Liste de droite " et le regard vicieux que le morceau porte sur la pseudo évolution de l'être humain. Les Wampas sont en forme et partis comme ils le sont, ils ne sont vraiment pas prêts d'avoir peur des skinheads grecs. Si seulement ils avaient le portefeuille de Manu Chao …