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samedi, 01 décembre 2001
Fallen Cities (démo)
(Autoproduction - 2001)
Durée 46'49 - 08 Titres
http://jerome.chaboseau.free.fr/
< /p>
_Mad
Minstrel est avant tout le projet de Jérôme Chaboseau,
ex-bassiste mais également principal compositeur de Panama.
Et il faut avouer qu'il a du talent le bougre ! Pas question d'imposer
à Jérôme une quelconque limite à la
création
Il souhaite un registre étendu ?
Pas de problème, il s'associe les services de deux chanteurs
aux timbres différents : Christophe Labaume qui fut déjà
son complice au sein de Panama et Pierre Bovy. Frédérick
Mallarmé assure alternativement les guitares électriques
et acoustiques, épaulé sur certains titres par Vincent
Arnaldi, Christophe Jouan et Bruno Ciampa. Alex Valan est à
la batterie tandis que Ben Moritz apporte une touche de violoncelle
à l'édifice. Ajoutez à cette équipe
les churs de Nathalie Roche, de Jam Chaouche et de Jérôme
Zarco et le tour est joué ! Petite précision, les
textes sont signés Robert E. Howard, écrivain texan
du début du siècle dernier, plus connu pour "
Conan " que pour les poèmes qui sont utilisés
ici
_Première
impression du profane : c'est chiant comme du Pink Floyd ! Oui
mais voilà, moi j'aime bien Pink Floyd et je ne trouve
pas ça chiant du tout alors j'ouvre grand les oreilles
et je cherche bien profond à l'intérieur de la rondelle
pour en apprécier toute la subtilité
Il va
falloir s'y plonger pendant un certain temps tant les influences
sont nombreuses ! " The gates of Nineveh " est une bonne
mise en bouche. Le ton est mis, Mad Minstrel joue dans la cour
du heavy-progressif et use de titres à rallonges bourrés
de breaks, de soli de guitare épiques et d'atmosphères
en tout genre
" The riders of Babylon " et "
Babylon " s'enchaînent parfaitement. Le premier aurait
très bien pu appartenir à Accept tandis que le second
s'inspire profondément du répertoire de Maiden.
Il faut dire que le style Chaboseau ressemble beaucoup à
celui de Steve Harris et ce ne sont pas des morceaux comme les
instrumentaux " Lacrimosa " et " Terror death destruction
" qui démontreront le contraire
Tout est très
construit et au final, force est de constater qu'on se trouve
en face de ce qu'il est convenu d'appeler un concept album, qui
pourrait d'ailleurs donner matière à un spectacle
mégalo sur fond de ruines antiques ! Quelque chose dans
le style du " World Slavery Tour " par exemple, histoire
de boucler la boucle
Quoi qu'il en soit, c'est un bien
bel hommage rendu à Robert E. Howard.
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