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DAVID M’ORE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 03 juin 2025
 

Holy sinners & sinful saints
(Blind Raccoon – 2025)
Durée 60’19 – 13 Titres

http://davidmore.net 

Il est Argentin mais a débarqué sur la scène de Los Angeles à l’aube des années 90 et a très vite contribué à l’évolution de cette dernière en lui insufflant une grosse dose de guitares mais aussi et surtout un blues rock dont la teneur en octane dépassait les doses jusqu’alors autorisées dans la région. Détenteur de sa propre technique de jeu et de son propre style, David M’ore n’en reste pas moins un guitariste inspiré par les Johnny Winter, Gary Moore, Ritchie Blackmore, Jimi Hendrix et autres Albert King et c’est en cultivant à sa manière un habile mélange entre hard rock, rock et blues qu’il en est arrivé à se créer une réputation qu’il confirme aujourd’hui avec son troisième album personnel, le premier depuis « Passion, Soul, And Fire » paru il y a tout juste dix ans. Accompagné de ses fidèles Marshall St. Clair à la basse et Wade Olson à la batterie, l’artiste qui vit aujourd’hui dans la Bay Area nous délivre cette fois « Holy Sinners & Sinful Saints », un recueil d’une heure de musique dans lequel il dévoile pas moins de onze pièces originales mais aussi deux versions librement inspirées, revues et corrigées à la sauce M’ore de classiques, « Rock Me » et « Hoochie Man », ce dernier morceau étant plus à prendre comme un hommage très personnel à Muddy Waters. Tantôt véloce, virtuose, profond ou encore inspiré, parfois plus intimiste, David M’ore s’efforce de créer la surprise à chaque instant en proposant des morceaux lourds à souhait ou encore des œuvres plus légères dans lesquelles des intonations ethniques s’invitent à la table des festivités et apportent des colorations qui rappellent parfois un peu Led Zeppelin, ou encore Dream Theater. On se laissera donc embarquer au gré des « Me And My Baby », « Let Me Take You Home », « It's Alright », « Let's Get Together » ou « Armenia » avant de plonger dans un phrasé très proche de Gary Moore sur « Still In Love With You » et de finir l’opus en beauté avec un « Money And Trouble » tout en efficacité et en relief. A découvrir dès le 30 mai !