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BLUES2MEN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 02 juin 2025
 

Hellelujah
(DeltaBlow Production – InOuïe Distribution – 2025)
Durée 44’35 – 11 Titres

https://www.blues2men.com 

Ils s’étaient fait connaitre, entre autres, avec Les Maudits Waters, une formation née à la fin du dernier millénaire, et c’est durant le confinement de 2020 que Zeb Vialle Moudat et Richie Faret ont décidé resserrer les boulons et de créer un nouveau duo atypique qui renouerait avec les racines du blues, Blues2Men, une formation très fortement influencée par les racines noires américaines du genre … Avec force résonateurs et autres harmonicas, les deux complices nous emmèneront ainsi très loin, avec pour commencer un premier album paru en 2023, mais également avec plus d’une centaine de concerts, de quoi se donner une irrésistible envie de poursuivre l’aventure cette année avec un nouvel effort qui fleure bon une fois encore la musique du diable et qui nous la présente en Anglais mais aussi à la demande en Français. Onze compositions qui tiennent sans aucun mal le haut du pavé, c’est en dédiant « Hellelujah » à Carton, le frontman de Raoul Petite récemment disparu, que le duo va s’efforcer de nous faire grimper très haut dans la sphère des émotions, les vraies, celles qui naissent spontanément sous le poids d’un bottleneck, ou parfois dans le creux d’un ampli un peu vintage sur lequel on aurait abusé de la reverb et de la saturation … Quelques invités débarquent de manière plus ou moins impromptue, Cali pour commencer, qui pose sa voix sur « Forever pour toujours », puis Cisco Herzhaft au chant et au résonnateur sur « The Boogeyman », et enfin Pascal Comelade qui agrémentera « New Voodoo » de ses pianos, toy pianos et toy guitares, et c’est entre purs morceaux de bravoure et véritables traits de génie que les Blues2Men nous entrainent dans un de ces déchainements de blues roots dont ils ont le secret, ponctuant leurs assauts à grand renfort de « Custody Blues », « All The Same », « Feel Low, Die So Slow » et autres « Le dernier des cons ». Le ton est salement blues et les morceaux sentent un mélange de graisse et de poussière qui n’est pas pour nous déplaire, de quoi se donner une grosse envie d’aller retrouver tout ce joli monde sur un coin de scène, ou mieux encore, dans un festival … L’essayer, c’est l’adopter !