samedi, 05 avril 2025 Parisian mambo (Rock & Hall – Dixiefrog – 2025) Durée 36’59 – 11 Titres
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Barcelonaise de naissance, c’est très jeune que Cecilya Mestres est tombée la tête la première dans le grand bain de la musique, en commençant à apprendre le chant et le piano classique dès l’âge de trois ans pour rapidement progresser et attraper définitivement la bougeotte, ce qui la conduira vers sa première scène alors qu’elle n’avait que quatorze ans. Poursuivant en parallèle des études d’audiovisuel et une passion immodérée pour le chant, la jeune femme multipliera les expériences, commencera à voyager et se prendra d’affection pour le blues et le rock’n’roll des fifties, une musique qu’elle commencera à jouer dans les rues avant de trouver ses premiers contrats dans les bars, puis les clubs et enfin les salles et les festivals. Un passage par la mouture espagnole de The Voice lui permettra de se faire un prénom avant de s’exiler vers Paris en 2019 et de réaliser son premier album en compagnie de Rodolphe Dumont, son guitariste et compositeur. Acclamés par le public et par la critique avec un second effort paru en 2023, Cecilya & The Candy Kings ont encore un peu plus peaufiné leur connaissance du rhythm’n’blues originel, depuis celui de la Windy City jusqu’à celui du Big Easy, et reviennent cette année avec à leurs côtés une dream team où l’on remarque Olivier Cantrelle au piano, Sax Gordon Beadle aux saxophones et une section rythmique de folie avec Abdell B. Bop à la contrebasse et Denis Agenet à la batterie. Parfaitement installée dans son style de prédilection, Cecilya laisse à ses Candy Kings le soin de mettre un gros bâton de dynamite sur une dizaine de compositions qu’elle interprète avec détermination, force et vigueur et c’est en parfaite harmonie que l’on se promène en bonne compagnie tout au long de ce « Parisian Mambo », ouvert et refermé de fort belle manière avec les instrumentaux « Wild Piña Colada » et « Crazy Guitar », mais aussi magnifié par une voix splendide que l’on déguste au fil des « Blue Door House Boogie », « One Way Ticket To Paradise », « Travelin’ Woman » ou « All The Things I Don’t Need », et enfin lors d’une relecture inspirée de « Flamingo », un titre écrit par Ted Grouya en 1940 et popularisé dès la même année par l’orchestre de Duke Ellington. Un chant qui prend au tripes, une musique qui ne fait que le rendre encore plus prenant, si vous n’arrivez pas à vous procurer « Parisian Mambo » lors d’un des concerts qui précèderont sa sortie, foncez chez votre disquaire dès le 18 avril ! |