vendredi, 04 avril 2025 Hired hand (Autoproduction – 2025) Durée 47’22 – 12 Titres
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Ce batteur et percussionniste est un des vieux routiers de la scène blues d’Amérique du Nord qui a également trainé ses baguettes jusqu’au Royaume Uni et en Europe et qui a eu l’occasion de travailler aux côtés d’artistes comme Dutch Mason, Super Chickan, Colin Linden, Ray Bonneville et nombre d'autres encore. Considéré comme un des meilleurs batteurs actuels, que ce soit en studio ou à la scène, et maniant qui plus est avec la même classe la plume, la guitare et le micro, Geoff Arsenault nous propose aujourd’hui son nouvel album personnel, le troisième, un ouvrage dans lequel il délivre une ordonnance où l’on remarque forcément des influences qui ne sont pas sans rappeler J.J. Cale et Tony Joe White mais aussi à l’occasion Dr. John ou encore Walter Wolfman Washington et John Boutté. Pour nous servir son blues des bayous délicieusement mâtiné d’une pointe de gumbo néoorléanais et d’une touche de Tex-Mex, le Canadien s’est fait accompagner d’une équipe de choc dans laquelle on remarque, au gré des morceaux, des invités comme Colin Linden, Matt Andersen, Ray Bonneville, Joey Landreth, Glenn Patscha, Kevin Breit, Amy Helm, et on en passe, de quoi apporter à cet « Hired Hand » tout le grain et toute la saveur d’un album qui se promène de manière simple et décontractée du côté du Lac Pontchartrain et plus largement sur les rivages du Golfe du Mexique. Le jeu très sobre et délicatement agrémenté de petits arrangements subtils est un véritable bonheur pour l’oreille, d’autant qu’il est porteur d’un chant plein de lucidité qui sait au mieux tirer parti d’une grosse voix rauque et grave comme on les aime. On ne se lasse pas un seul instant des « 9 Steps To Gumbo », « Bullet Won’t Stop », « Angel’s Share Or The Devil’s Take », « I Ain’t Locked Down » et autres « Grave Digger » et on applaudit vigoureusement l’album d’un artiste qui gagne vraiment à être découvert. Déjà disponible ! |