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ROD BARTHET pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 27 janvier 2025
 

Le phare des infortunes
(Festivest – InOuïe Distribution – 2025)
Durée 49’29 – 12 Titres

https://www.rod-barthet.com 

Il a poussé son premier cri à Pontarlier au tout début des seventies et à l’époque, personne ou presque n’était en mesure de deviner que Rod Barthet deviendrait un jour non seulement chanteur et guitariste mais aussi un des fers de lance d’une scène qui mélange avec soin la chanson, la pop, le blues et le rock. Devenu pionnier dans un style qui lui est propre, le Franc-Comtois revient cette année avec un douzième effort écrit en collaboration avec Joseph d’Anvers, un ouvrage sur lequel on remarque forcément Eric Sauviat aux guitares, Fred Maggi aux ivoires, Linaël Carmont à la basse et Paul L’Hôte à la batterie mais aussi Anna Simerey et Pierre Trefeil aux violons et enfin deux invités exceptionnels, Fred Chapellier et Neal Black qui posent leurs guitares sur quelques titres. Comme toujours très abouti au niveau de l’écriture, « Le phare des infortunes » se promène entre mélodies délicates et brûlots gorgés de rock’n’roll avec des relents qui rappellent à l’occasion Alain Bashung, Paul Personne ou Hubert-Félix Thiéfaine mais qui restent tout de même très personnels et indissociables de la personnalité de Rob Barthet. On entre directement dans le vif du sujet avec « Te voir sourire » et on chemine bientôt à travers « L’archange de l’immoral », « Tu peux compter sur moi », « Naufragé insulaire », « Ton absence dans mes veines » et autres « J’ai bien cru », des pièces originales changeantes et surprenantes que l’on s’appropriera au fil des rotations dans la platine tant leur complexité demande plusieurs écoutes attentives avant que l’on en apprivoise toutes les subtilités. Les guitares sont élégantes, délicates ou plus tranchantes, et c’est un travail tout particulier qui a été apporté sur la musicalité d’un album très personnel qui n’a pas fini de faire parler de lui à partir de sa mise dans les bacs le 7 février.