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JB MOUNDELE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 18 janvier 2025
 

Racines
(Autoproduction – 2024)
Durée 47’47 – 10 Titres

https://www.facebook.com/JBMoundeleOfficiel 

Il a vu le jour en Ile de France mais c’est en Afrique que ce saxophoniste féru de jazz a choisi de partir vivre, plus à son aise loin de notre pays et de la société de consommation qui le caractérise … Celui que l’état civil cristolien avait enregistré à sa naissance sous le nom de Jean-Baptiste Dobiecki est donc devenu JB Moundele, son nouveau surnom en lingala congolais signifiant "le blanc", et c’est en compagnie d’un joueur de kora, Mbady Diabaté, et d’un joueur de calebasse, Bruno Desbiolles, que ce musicien qui accompagne généralement Tiken Jah Fakoly s’est lancé dans l’enregistrement d’un nouvel album personnel, le cinquième en quinze ans, dans lequel il mélange les racines africaines qui lui viennent du pays mandingue aux sonorités du jazz, celles qui lui ont été insufflées par des artistes comme Weather Report, David Sanborn et bien entendu John Coltrane. Maitrisant à la perfection les subtilités rythmiques et harmoniques des musiques africaines, JB Moundele nous emmène de la plus belle des manières dans ces contrées qu’il affectionne autant humainement que musicalement et nous propose un jazz totalement libre et débridé pour lequel il installe à la perfection un dialogue quasiment fraternel entre les sonorités cristallines des cordes de la kora et les tonalités graves de son saxophone, faisant le nécessaire pour y associer la richesse des percussions très ingénieusement saupoudrées pour que l’ensemble soit élégant et harmonieux. On y ajoute quelques très belles envolées de saxophone qui laisseront forcément des traces, un peu comme le solo de « Lily Was There » que Candy Dufler avait imposé au rang de classique à la fin des années 80, et c’est un véritable plaisir de se laisser porter par cette musique on ne peut plus universelle que le trio nous offre avec une générosité de tous les instants. La rencontre du meilleur de deux mondes complémentaires ne pouvait que donner quelque chose d’aussi superbe !