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TOMMY CASTRO & THE PAINKILLERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 23 décembre 2024
 

Closer to the bone
(Alligator Records – 2025)
Durée 50’53 – 14 Titres

https://www.tommycastro.com 

Avec pas moins de dix-sept albums publiés tout au long de ses quatre décennies de carrière, Tommy Castro a su se forger une réputation sans pour autant s’enfermer dans un style trop restreint puisqu’il a aussi bien proposé des ouvrages de pur rock’n’roll que des efforts où le blues et même le rhythm’n’blues étaient totalement mis à l’honneur. Mais cette fois, pour son huitième album à paraitre sur le label Alligator Records, le guitariste et chanteur installé en Californie revient avec une véritable rondelle de blues comme il sait si bien les faire, avec de beaux riffs, du grain et énormément de relief. Enregistré par l’incontournable Kid Andersen au Greaseland Studio, « Closer To The Bone » s’appuie solidement sur les Painkillers, Mike Emerson aux claviers, Randy McDonald à la basse et Bowen Brown à la batterie, mais peut également s’enorgueillir de nombreux guests comme Chris Cain et Jim Pugh au piano, Billy Branch et Rick Estrin aux harmonicas, et enfin de nombreux cuivres et autres intervenants et bien évidemment de Kid Andersen lui-même qui, en parfait multi-instrumentiste, ajoute régulièrement sa patte personnelle aux morceaux. Pas besoin de préciser qu’avec un tel line up, le résultat est sans appel, d’autant que l’on peut compter sur les chœurs des Sons Of Soul Revivers et de Lisa Leuschner Andersen sur quelques titres et que côté tracklisting, on note quelques habiles pièces originales comme « Can’t Catch A Break », « Crazy Woman Blues » ou encore « Ain’t Worth The Heartache », mais aussi de très beaux emprunts faits à Jimmy Nolen avec « The Way You Do », à Johnny Nitro avec « One More Night », à Chris Cain avec « Woke Up And Smelled The Coffee », à Ray Charles avec « A Fool For You », à Ron Thompson avec « Freight Train (Let Me Ride) » ou encore à Brownie McGhee avec « Hole In The Wall », et la liste est loin d’être exhaustive. Des blues lents et pleins de sensualité aux blues plus virulents délicieusement baignés de cuivres en passant par des parties qui nous emmènent vers Chicago ou encore vers le Delta, Tommy Castro & The Painkillers signent là un de ces albums qui ne laisseront personne indifférent, et surtout pas les amateurs de belles guitares et de blues songs recherchées. A découvrir dans les bacs à partir du 7 février prochain, mais aussi dès à présent sur les routes d’Amérique du Nord où le groupe joue assidument …