samedi, 21 décembre 2024
La mélodie du vent
(PH Production – 2024)
Durée 35’09 – 11 Titres
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Ceux qui nous lisent régulièrement n’ont plus besoin qu’on leur présente Jean-Paul Maéso tant l’artiste est prolixe et régulièrement chroniqué dans nos pages, pour les autres, on rappellera juste que cette figure majeure de la scène musicale toulousaine a animé les Mercredis de l’Impro pendant une dizaine d’années et qu’il s’est produit à au moins trois milliers de reprises dans la Ville Rose. Un sourire immuablement figé sur son beau visage rond, le chanteur et multi-instrumentiste qui a été à ses débuts un des accompagnateurs de Francis Cabrel respire la joie de vivre et se révèle être un véritable boulimique de musique et c’est au rythme d’au moins un album par an qu’il revient vers le public, avec des chansons parfois tendres et touchantes, parfois drôles ou même peu naïves, ou encore plus ou moins légèrement empreintes de mélancolie, des chansons sans langue de bois qu’il enregistre en général seul, mais pour lesquelles il invite de temps en temps quelques amis à venir poser des cuivres, un accordéon ou même des claviers. Après nous avoir proposé « Mignonne » en début d’année, le troubadour revient juste à temps pour l’hiver avec « La mélodie du vent », un nouvel effort de chanson française teintée de folk, de pop ou encore de rock dans lequel, sans la moindre prétention, Maéso vient une fois encore nous conter quelques histoires dont il a le secret, des saynètes à la fois simples, humbles et sincères dans lesquelles il se livre sans fausse pudeur, nous emmenant à « Buenos Aires », « A l’autre bout du monde » ou dans « La baie de Canet » et nous proposant de « Rêver plus loin » en se posant auprès d’une « Sombre lune » … Trois clips viennent finir d’emballer le tout de bonnes vibrations et que l’on soit plutôt audio ou plutôt vidéo, on se régalera encore de la chanson titre, « La mélodie du vent », mais aussi de « A tout va » et bien entendu du « Berlingot de Cauterets », une invitation à la farandole pleine de joie, d’humour et de bonne humeur. Ce n’est peut-être pas « La mélodie du vent » qui fera entrer Maéso à l’Académie Française ou qui lui permettra de recevoir un prix de l’Académie Charles Cros, mais à n’en point douter, l’ouvrage continuera de renforcer le lien qui unit l’artiste à son public et sera une raison valable de faire la fête ensemble aux Halles de la Transition à Toulouse le 24 janvier prochain ! |
MAESO 
