vendredi, 20 décembre 2024 Serenades & Damnation (Upton Park – L’Autre Distribution – 2024) Durée 43’56 – 11 Titres
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Les deux membres fondateurs de Dead Chic se sont rencontrés sur la route alors qu’ils tournaient avec leurs groupes respectifs, Heymoonshaker et Catfish, et c’est presque par hasard, après maintes discussions backstage en attendant l’heure des concerts, qu’ils en sont arriver à se trouver des passions mais aussi des idées communes. Et puis le temps passera avant que naisse un premier titre commun, « Too Far Gone », et qu’enfin Rémi Ferbus à la batterie et Mathis Akengin aux claviers ne viennent rejoindre Andy Balcon au chant et aux guitares et Damien Félix aux guitares. Une première session live sera enregistrée rapidement puis c’est le premier EP du groupe, « The Venus Ballroom », qui viendra déchainer l’enthousiasme des médias mais aussi et surtout du public. Un an et demi plus tard, revoilà Dead Chic dans les bacs avec une fois encore une tartine qui fleure bon les relents de Tom Waits, de Jon Spencer ou encore de Nick Cave, et qui nous emmène faire un grand tour du côté d’un rock qui peut se montrer puissant ou au contraire très atmosphérique, une musique qui pioche intelligemment dans le meilleur de toutes les cultures, sans jamais renoncer à quoi que ce soit pour rendre ses créations uniques, magistrales, et même parfois magiques. On arpente de long en large les vastes plaines d’Amérique du Nord mais on chevauche également dans les steppes d’Asie Centrale, passant d’une sorte de hard soul tarabiscotée à de longues mélopées empreintes de mélancolie, d’introspections en tous genres … Quelques invités s’installent à la table du festin le temps de nous offrir un « Mirage » aux accents byzantins avec Tuğçe Şenoğul qui joint sa voix à celle d’Andy Bacon tandis que le percussionniste mexicain Odin Parada s’acquitte des congas et des maracas, apportant un touche originale à « Serenades & Damnation », un ouvrage en dents de scie qui séduit forcément son monde avec des morceaux remplis de subtilité comme « Hedonista », « ¿Cuánto Cuesta? », « Manchester », « Paris », « Pain Love Joy » ou encore « Know Your Worth ». On soulignera encore le refrain en Français de « Souvenir » qui ne manquera pas de faire craquer les fans les plus attentifs et on saluera le beau travail de captation effectué par Peter Deimel et la réalisation signée Flavien Van Landuyt qui finissent de faire de l’opus une grande œuvre. Déjà disponible ! |