jeudi, 05 décembre 2024
Une ronde vertueuse
(Autoproduction – 2024)
Durée 36’22 – 10 Titres
http://stephaneportelli.com
Chanteur et guitariste ayant fait ses classes en s’appuyant sur l’exemple donné par des modèles comme Mark Knopfler, David Gilmour ou Eric Clapton, Stéphane Portelli a commencé à écumer les clubs et les festivals avec un groupe de blues rock qui le conduira jusqu’en première partie de Joe Louis Walker, puis c’est dans une aventure en solo qu’il se lancera lors de l’entrée dans le troisième millénaire, avec une dimension plus proche de la chanson mais avec une dynamique toujours très proche du rock, de blues et du funk. En un peu moins d’un quart de siècle, ce singer-songwriter aura tourné en France et au Québec et participé à de beaux festivals comme la Fiesta des Sud, Couleurs Guitare ou les Gueules Rouges, ouvrant pour Goran Bregovic, Sergent Garcia ou encore les Fatals Picards pour mieux revenir cet automne avec son nouvel album, le sixième, sur lequel on retrouve Fred Voléon à la basse et aux harmonicas mais aussi Vincent Declercq à la batterie. Une dizaine de pièces originales mettant en avant une poésie française très inspirée, un jeu de guitare toujours très vertueux et des mélodies qui nous emmènent vers le rock, le latin, le blues ou le funk avec comme pièce maitresse cette volonté de faire danser l’auditeur, cette « Ronde vertueuse » va nous entrainer depuis le Gard où Stéphane Portelli est installé jusqu’au Brésil, mais en passant par l’Amérique du Nord et par l’Angleterre pour mieux y récolter les fruits qui ont poussé dans le terreau du blues et du rock et en faire bon usage pour en arriver à des créations comme « Question de rythme », « Paradis perdu », « La Villa Mon Rêve », « Voyage Bahia » ou encore « Juste après » … Le ton est frais, le riff élégant, la basse gouleyante à souhait, et c’est en buvant cette nouvelle livraison à la régalade que l’on s’enivre pleinement de ce très bel ouvrage déjà disponible en CD, mais aussi très prochainement en vinyle. A consommer sans modération ! |
STEPHANE PORTELLI 
