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Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 21 novembre 2024
Live in Paris
(Plaza Mayor Company – InOuïe Distribution – 2024)
Durée 44’18 – 6 Titres
https://anotherwo.com/Yacine-Malek/
Petit fils de berger du Maghreb, Yacine Malek est arrivé en France pour ses cinq ans et y a découvert le piano avant de décider de vivre de sa musique à la fin de son adolescence et de suivre la classe de jazz du pianiste Michel Bastet. La rencontre avec Michel Petrucciani lors d’un concert à Annecy sera décisive puisque Yacine le rejoindra à Paris et travaillera à ses côtés, peaufinant en sa compagnie non seulement son rythme et son style mais aussi son don inné pour la mélodie et pour l’improvisation. Collaborant au fil des ans avec des artistes comme Florent Pagny, Vianney, Corneille ou Hélène Ségara et menant de front divers formations personnelles comme Yacine Malek et Orientalo Project, le pianiste revient cette année dans les bacs avec le résultat d’un projet imaginé pendant les divers confinements, lorsqu’il s’adonnait comme beaucoup d’autres artistes aux concerts en streaming avec le bassiste Linley Marthe et le batteur Karim Ziad … Conservées précieusement, les bandes de ces différentes prestations live seront le point de départ de cet album décrété comme étant le fruit d’un double trio puisque la moitié des morceaux a été enregistrée avec Jeff Ludiovicus à la batterie. On se plonge donc en bonne compagnie dans une sorte de jazz débridé et nourri de belles improvisations et on se régale durant une quarantaine de minutes de ces déferlantes de piano, de ces tornades de basse et de ces déluges de batterie qui se mélangent avec une véritable inspiration et surtout avec une formidable volonté de bien faire. On s’offre un tour du monde en trois quarts d’heure et on passe de « Like Brazil » à « Tallal » ou de « Kheratta » à « Orientalina » avec une grâce toute naturelle qui fait chaud au cœur. Disponible depuis le 15 novembre, « Live In Paris » sera présenté au public le jeudi 12 décembre prochain sur la scène du Studio de L’Ermitage à Paris et il y a fort à parier qu’il n’y aura pas que des férus de jazz dans la salle … |
