Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

J.P. REALI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 21 octobre 2024
 

Blues since birth
(Autoproduction – Blind Raccoon – 2024)
Durée 29’49 – 9 Titres

http://jpreali.net 

Considéré comme un vétéran de la scène blues de D.C. sur laquelle il s’est produit durant quatre décennies, J.P. Reali est un chanteur et guitariste qui a évolué aussi bien en solo qu’en groupe et qui a de tout temps proposé une musique que se veut à la fois traditionnelle et psychédélique pour le plus grand bonheur de ses fans. Enormément investi dans tout ce qui concerne l’éducation et la transmission des connaissances, l’artiste n’en est pas moins un adepte de la scène qui a remporté à deux reprises les sélections de la D.C. Blues Society et qui s’est retrouvé en 2011 et 2012 à Memphis pour participer à l’International Blues Challenge dans la catégorie solo/duo. Régulièrement nominé pour diverses récompenses régionales et nationales, J.P. Reali ajoute cet automne une nouvelle ligne à sa discographie et nous présente « Blues Since Birth », un ouvrage sur lequel il se charge des guitares et des harmonicas et où il se laisse accompagner par Josh Borden aux claviers, par Gill Glass à la basse et enfin par son vieux complice Jim Larson à la batterie, avec lequel il n’avait pas travaillé depuis plus de vingt ans. Elargissant autant que faire se peut son rayon d’action, l’artiste nous emmène vers des sonorités qui rappellent en vrac Albert King, John Lee Hooker, Grateful Dead, Howlin’ Wolf et nombre d’autres encore et laisse à sa voix et à ses instruments toute la place nécessaire pour mettre en valeur des compositions imaginées pendant et après la pandémie, mais aussi une unique reprise piochée dans le répertoire de Bob Dylan, « It Takes A Lot To Laugh, It Takes A Train To Cry ». On se laisse facilement convaincre dès le premier morceau, « The Devil’s Take », co-écrit avec Chris Reali, la seconde moitié des Reali Brothers qui évoluait dans les nineties, et on embarque très vite derrière de véritables locomotives comme « The Virus Blues », « Drunk And In The Way », « Eileen Left » ou encore le tittle track qui referme l’effort par un delta blues de toute beauté et gorgé de slide. A la diversité des registres s’ajoute une très belle qualité musicale et c’est avec beaucoup de plaisir que l’on salue le travail d’un artiste dont les sorties sont malheureusement trop rares …