mardi, 24 septembre 2024 The shimmering divide (Autoproduction – 2024) Durée 52’17 – 11 Titres
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Artiste incontournable sur la scène de Vancouver, Jesse Waldman est un brillant songwriter qui sait mieux que quiconque raconter des histoires simples dans lesquelles il est question des gens et des rues de sa ville pour en faire des chansons qui se teintent de notes bluesy et de sonorités roots et pour en arriver à quelque chose qui soit à la fois construit, profond et abouti. Unanimement salué pour son premier album, « Mansion Full Of Ghosts », le chanteur et guitariste revient avec un nouvel effort résolument installé entre blues, folk et Americana et se fait accompagner par son ami de longue date Marc L’Esperance à la basse, au violon, à l’harmonica, à la batterie et au chant, invitant à l’occasion Simon Kendall à l’orgue Hammond, Peggy Lee au violoncelle, Liam MacDonald aux percussions ou encore Megan Alford au chant. Entre textes chantés et véritables narrations, Jesse Waldman parvient à installer une ambiance intimiste que son complice sait parfaitement habiller d’harmonies particulièrement recherchées qui confèrent une forme quasiment hybride à des titres qui nous entrainent vers une sorte de plénitude et de tranquillité, des compositions comme « Stumble From Grace », « Invisible », « Don’t Go Leavin’ This Way », « Footsteps », « Lift Me Out Of Hell », « End Of The Tunnel » et « Journal Of An Escape Artist ». Le jeu est riche, dense et coloré, les arrangements travaillés avec le plus grand soin, le contenu est éminemment positif et les voix parviennent à emmener même les plus exigeants vers une sorte de jardin secret dans lequel on croiserait de manière totalement détournée les souvenirs de Leonard Cohen, les relents de Simon & Garfunkel ou encore les intonations de Crosby, Stills, Nash &Young … Retenez bien ce nom car « The Shimmering Divide » est un superbe album de folk blues à se procurer dès le 20 septembre ! |