Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

JOHNNY RAY JONES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 15 août 2024
 

Mystic chiefs
(Moondogg Records – 2024)
Durée 42’02 – 11 Titres

https://johnnyrayjones.com 

Avec quatre décennies d’expérience dans les clubs du Sud de la Californie où il a chanté avec des pointures comme Big Joe Turner, Lee Allen, John Fogerty ou encore Coco Montoya et a partagé la scène avec John Mayall, Leon Russell, Janiva Magness et autres Walter Trout, Johnny Ray Jones est devenu une des valeurs sures du blues SoCal, un statut qu’il confirme cette année avec un troisième album personnel sur lequel il a fait le choix de proposer un florilège de onze reprises, dont cinq sont issues du répertoire des Red Devils, un fameux groupe de Los Angeles dont il a tenu le micro pendant quelques années. Le reste de l’opus est tiré du même baril de blues et rend hommage aux grands groupes de la région comme Canned Heat, James Harman Band ou encore The Blasters et c’est en s’appuyant sur une base solide de titres rapportés de chez Rice Miller, Willie Dixon, Slim Harpo, Billy Boy Arnold ou encore Howlin’ Wolf que Johnny Ray Jones nous envoie à la volée un lot de classiques bien pensés et bien interprétés. Il faut reconnaitre qu’à ses côtés, les Mystic Chiefs qui ont donné leur nom à l’album rassemblent quelques pointures comme Junior Watson et Johnny Lee Schell aux guitares, Carl Sonny Leyland au piano, Tex Nakamura aux harmonicas, John Bazz à la basse, Stephen Hodges aux percussions et J.R. Lozano à la batterie et que la réalisation, assurée une fois encore par Johnny Lee Schell aux Ultratone Studios, vaut largement son pesant d’or. Difficile donc de ne pas se laisser attraper au vol par des craqueries bien roots et granuleuses comme « Trying To Get Back On My Feet », « Shake Your Hips », « No Fighting » ou encore « My Younger Days », des morceaux qui n’apporteront certes pas grand-chose de plus à l’édifice blues mais qui auront au moins le mérite de lui passer un bon coup de fraicheur et de propre pour l’aider à rester en pleine forme. Un album de chevet disponible depuis le 2 aout à écouter absolument !