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GØLJAN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 28 juin 2024
 

Elsàss
(Akoufene Music France – 2024)
Durée 24’56 – 11 Titres

https://goljan.fr 

Gøljan est né durant les confinements de ce début de décennie, un peu à la manière d’une activité destinée à passer le temps au départ, et finalement Jean-Baptiste Mersiol et Olivier Lang ont fini par ressentir une véritable passion pour ces musiques médiévales qu’ils ornent de leurs bouzoukis irlandais, psaltérions, flûtes et autres vielles à roues … Un double effort paru en 2023 avait déjà un peu enfoncé le clou de ces musiques quasiment millénaires et c’est cette fois encore en compagnie de Numa Kopp à la basse et Elouan Zobel à la batterie mais aussi de nombres d’invités que les deux complices nous offrent un bout d’Alsace trempé dans une sauce celtique rapportée du moyen-âge. Revisitant à sa manière des morceaux qui appartiennent au patrimoine culturel de Strasbourg, de Saverne, de Colmar, de Sélestat, de Mulhouse et d’ailleurs mais aussi d’Allemagne, Gøljan nous dévoile un enregistrement formidablement atypique qui se glisse quelque part entre le folklore, les musiques du monde et même le rock, avec des traditionnels mais aussi à l’occasion avec des chants pour enfants, des chants patriotiques, des chants d’amour ou encore des airs de danse, invitant pour la forme et la diversité les voix de Jean-Pierre Albrecht, Roland Engel, Gérard Leser et Dédé Flick mais aussi la cornemuse de Sylvain Piron et le violon de Jean-Marc Hofert. Qu’il soit en Alsacien ou encore en Allemand, le chant est toujours quelque peu guttural et même carrément rugueux et c’est le mélange de ces colorations celtiques et des influences médiévales qui rend justement l’ensemble intéressant, avec des titres aux noms imprononçables comme « D’Viererschritt » ou « Ich Hört Ein Merlikin », mais surtout avec une ambiance générale qui fait de cet « Elsàss » une œuvre unique en son genre à recommander aux locaux bien entendu, et bien évidemment à ceux que les instruments traditionnels et les sonorités originales interpellent. Adeptes des mélodies binaires, s’abstenir …