mardi, 04 juin 2024 Bad hombre (Blue Crawfish Records – 2024) Durée 76’53 – 11 Titres
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Jose Ramirez est incontestablement l’artiste de blues le plus en vue de toute l’Amérique latine et il a eu la chance de se produire avec les plus grands noms de la scène étasuniennes, les Buddy Guy, Kingfish, Janiva Magness, James Armstrong et autres Anson Funderburgh, et bien entendu d’enregistrer ses deux premiers albums avec à ses côtés des pointures comme Bob Stroger, Willie Hayes, Billy Flynn, Jim Pugh ou encore Jimmy Johnson et The Texas Horns. Mais plus encore, le guitariste et chanteur originaire du Costa Rica a quasiment touché le Graal en atteignant la seconde place de l’International Blues Challenge à Memphis en janvier 2020, obtenant dès lors une reconnaissance internationale qui le conduira à plusieurs reprises sur des tournées marathon non seulement aux Etats-Unis mais aussi et surtout en Europe où il jouit aujourd’hui d’une solide réputation. A la suite d’une rupture un peu brutale avec son ancien label, un sujet sur lequel il donnera sa version très prochainement avec la sortie d’un biopic, Jose Ramirez revient cette fois sur le label latino-américain Blue Crawfish Records et nous présente son premier album live qu’il a tout simplement qualifié de « Bad Hombre », un ouvrage enregistré fin octobre 2023 au Westcoast Black Theatre Troupe à Sarasota, en Floride, en compagnie d’une dream team au sein de laquelle on remarque le claviériste Tincho Amenabar, le bassiste Alberto Chotocruz et le batteur Keith Sonnier, doublement récompensé aux Grammy Awards pour son travail avec Terrance Simien. Le programme de la soirée est simple et consiste en une volée de neuf titres live durant lesquels le guitariste se promène entre virtuosité, vélocité, malice et délicatesse, avec en prime un véritable don d’entertainer et des qualités vocales intéressantes, au travers de morceaux piochés dans ses deux efforts comme « Three Years », « One Woman Man », « Here In The Delta » et « Stop Teasing Me », mais aussi de quelques « Sweet Sixteen », « Help The Poor » ou encore cette version de « I Lost The Right » qui enflamme littéralement l’assistance. On ajoute pour faire l’appoint deux pièces inédites enregistrées en studio en compagnie des Texas Horns et on obtient un très bel effort qui, en un peu plus d’une heure et quart, réussit à mettre en valeur les multiples qualités de ce guitariste au talent XXL. Dans les bacs à partir du 29 juin … et bientôt sur les routes ! |