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JESSE DAYTON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 23 mai 2024
 

The hard way blues
(Blue Elan Records – 2024)
Durée 36’08 – 10 Titres

https://www.jessedayton.com 

Si le nom de Jesse Dayton ne vous interpelle pas immédiatement, c’est peut-être parce qu’il fait partie de ces héros méconnus de la musique américaine moderne, et pourtant … Auteur, compositeur, chanteur et guitariste de talent, Dayton est le complice de Samantha Fish à qui l’on doit l’album « Death Wish Blues », nominé aux Grammy Awards, mais on a également pu le croiser sur des projets divers et variés aux côtés, pêle-mêle, de Johnny Cash, Kris Kristofferson, Willie Nelson, Duff McKagan ou encore Glenn Danzig, c’est dire si le bonhomme est un habitué du grand écart musical, un exercice auquel il se prête d’ailleurs avec un trait de génie sur « The Hard Way Blues, « , son premier effort personnel depuis 2018. Produite par Shooter Jennings, la tartine va allègrement conjuguer la force et la délicatesse mais aussi les parties old school et les passages plus modernes, l’association de tous ces ingrédients nous entrainant tour à tour vers des débauches de rock, avec même parfois quelques relents punks, puis vers un folk brut de fonderie avant quelques ébats du côté du blues mais aussi d’un country blues pas piqué des vers, et bien évidemment vers un blues rock qui tient parfaitement la route. Aux côtés de Jesse Dayton se pressent Ted Russell Kamp à la basse, Matt Hubbard aux claviers et à l’accordéon, Shooter Jennings au piano, Jamie Douglas et Patrick Herzfeld à la batterie et Courtney Santana aux chœurs, tout ce joli monde s’étant efforcé de donner le meilleur de lui-même pour mettre en boite une dizaine de morceaux, rien que des pièces originales, en moins d’une semaine. Le résultat sent bon l’énergie, la spontanéité, le feeling, et quand bien même on ne peut pas véritablement parler d’urgence, on sent bien cette touche très seventies qui s’échappe de pièces comme « The Hard Way », « Talkin’ Company Man Blues », « Ballad Of Boyd Elder », « Huntsville Prison Rodeo » ou encore « God Ain’t Makin’ No More Of It ». Vous ajoutez « Navasota » où il est question de conservatisme, « Angel In My Pocket » écrit à la suite du décès de John Prine ou encore « Esther Pearl » dans lequel l’immigration et l’esclavage sont au centre des préoccupations, et vous obtenez « The Hard Way Blues », un album à paraitre le 31 mai et à découvrir éventuellement sur la route au cours d’une longue tournée américaine déjà commencée. Les habitués des clubs vont se régaler !