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PAUL BLACK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 23 avril 2024
 

Beautiful sin
(Autoproduction – 2024)
Durée 45’43 – 11 Titres

https://paulblack.ca 

Il a grandi en étant bercé par le gospel et la country, mais dans le même temps, il se sentait déjà attiré par des groupes comme Led Zeppelin ou AC/DC, et c’est finalement un cadeau de son cousin qui le fera se diriger vers le blues, ce dernier lui ayant offert des billets pour aller voir Stevie Ray Vaughan en concert. Le choc fut terrible et après avoir obtenu une copie de l’album « Are You Experienced » de Jimi Hendrix, Paul Black décidera de vouer son existence au blues-rock, peaufinant son apprentissage en écoutant Albert King, Buddy Guy, John Lee Hooker, Gary Moore ou encore T-Bone Walker, la liste n’étant pas exhaustive. Parti vivre du côté de Victoria, en Colombie Britannique, le chanteur et guitariste canadien participera à la création de plusieurs groupes avant de se lancer en solo avec un premier effort, puis avec un second qui lui ouvrira les portes des playlists et des magazines européens, de quoi lui mettre du baume au cœur et lui permettre d’enregistrer cette troisième galette sortie début mars avec Wynn Gogol à l’orgue Hammond, Malcolm Cooley et Curtis Lieppi à la batterie et enfin Sarah Smith et Carrie-Ann Lieppi aux chœurs. En une dizaine de compositions mais aussi un reprise du « Brick House » des Commodores, Paul Black s’efforce de nous emmener dans un univers personnel dans lequel sa guitare est très présente, mais sans pour autant renoncer à nombre de petits motifs élégants, d’arrangements bien pensés et d’effets de voix qui entrainent « Beautiful Sin » du côté des très belles réalisation de ce premier quart d’une année qui promet d’être riche et intense. Véritable invitation à s’affranchir de toute forme de retenue pour mieux participer à la fête, l’ouvrage séduit son monde avec quelques belles pièces dans le genre de « Howl & Moan », « Leave It Like You Never Gonna Die », « Never Go Home », « Losing You Love » ou encore « Go On Home » et nous rappelle que Paul Black à tout ce qu’il faut pour se présenter comme un exxcellent auteur et compositeur. Ne vous arrêtez pas à l’artwork, superbe mais très sombre, ce qu’il y a dans le digipack est pour sa part très lumineux !