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NICOLAS PAUGAM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 19 avril 2024
 

La balade sauvage
(Syncop’s Records – InOuïe Distribution – 2024)
Durée 43’03 – 11 Titres

https://www.facebook.com/nicolas.paugam6/ 

A peine plus de six mois se seront écoulés entre le précédent album de Nicolas Paugam, « La délicatesse », et cette septième tartine personnelle dans laquelle cet Ardéchois d’adoption nous présente une sorte d’opposition totale en faisant cette fois appel à des guitares électriques et à des textes plus crus, plus acerbes … Débarqué un peu comme le Mister Hyde de son prédécesseur, « La balade sauvage » persiste et signe dans un registre que l’artiste avait déjà exploré par le passé, la chanson française décomplexée, et c’est en compagnie de bassistes comme Stéphane Pico, Greg Fauque et Yannick Boudruche et de percussionnistes comme Philippe Garcia, Thibaut Brandalise et Olivier Hestin mais aussi de Quentin Ghomarri aux trompettes et Alexandre Saada aux claviers que le multi-instrumentiste et chanteur au timbre atypique va venir nous proposer des chansons parfois vitriolées, parfois lucides, parfois engagées, des chansons qui s’appuient à chaque instant sur des mélodies soignées et qui ne renoncent jamais à faire usage d’un chant pas forcément toujours très juste mais toujours apporté tel quel dans l’intérêt du morceau. De ses multiples errances tout autour de la planète, Nicolas Paugam a ramené des colorations musicales variées et c’est autant du côté d’un rock qui ne se cache pas que vers une pop elle aussi assumée ou vers des métissages entre afro et latino qu’il nous emmène faire un tour du côté de titres comme « L’Œil du Tigre », « Les Courses à Toto », « Bécassine », « Le minerai difficile à porter » ou encore « Paradis terrestre et Poulailler gris ». A la fois décomplexé et sincère, ce septième album de Nicolas Paugam arrive un peu comme un caillou dans la chaussure d’un public qui le découvrira dans les bacs dès le 26 avril mais aussi peut-être en live, comme il a déjà pu le faire au début du mois à Paris au Café de la Danse …