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CLARIKA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 21 mars 2024
 

Danse encore
(At(h)ome – 2024)
Durée 42’53 – 12 Titres

http://www.clarikaofficiel.com 

C’est de ses origines hongroises que cette artiste native de la petite couronne parisienne a tiré son nom de scène, Clarika signifiant « Petite Claire » dans la langue de ses parents qui l’ont surnommée ainsi durant toute son enfance … Et puis Claire a grandi quelque sur la rive française du Leman avant de partir s’installer à Paris et de commencer à se chercher, s’imaginant à l’époque évoluer du côté du théâtre avant de rencontrer le musicien belge Jean-Jacques Nyssen dont elle partagera l’existence pendant un quart de siècle et avec lequel elle fera six albums et deux enfants. Parsemée de belles rencontres, de collaborations, de concerts dans des salles prestigieuses et de récompenses en tous genres, la carrière de Clarika arrive aujourd’hui à un tournant en célébrant son trentième anniversaire, ce qui lui permet d’oser de nouvelles expériences avec ce neuvième album pour lequel, outre l’écriture des textes, elle s’est cette fois attachée à l’art de la composition, délaissant plus ou moins les sonorités acoustiques qui caractérisaient ses précédents efforts pour désormais s’ouvrir en grand aux synthés et aux boucles rythmiques … Secondée par son complice Fred Pallem qui cosigne au passage un titre sur l’album, Clarika fait une fois encore un usage fort et intelligent de la langue française et n’y va pas par quatre chemins pour partager avec le public son besoin de mouvement, son refus de l’immobilité, et plus largement tout ce qui peut l’émouvoir, la révulser, la faire sortir de ses gonds ou simplement la faire vibrer. Le ton est fort, le contenu puissant, et c’est avec un discours toujours cash que la chanteuse nous assène des titres en béton armé comme « Ce soir je sors », « Isadora », une ode à la danseuse Isadora Duncan, « Adieu Salope », qu’elle adresse à sa cigarette, « Ce jour-là (17 octobre 61) », où les autorités se sont livrées au massacre de nombreux Algériens, « Souviens-toi d’après », « La Méduse », un morceau de son ex-compagnon qui date du siècle dernier, ou encore « Salut Luc » qui évoque de manière très imagée un vieil ami perdu de vue depuis trop longtemps … Libre comme l’air, Clarika continue à jouer la carte du naturel, de la sincérité, et c’est à partir du 19 avril prochain qu’elle nous le rappellera avec « Danse encore », un nouvel album particulièrement réussi !