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JOHN CLIFTON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 14 mars 2024
 

Too much to pay
(Flower Record – Frank Roszak Promotions – 2024)
Durée 36’02 – 10 Titres

https://johnclifton.com 

Présent sur scène entre cent et deux cents soirs par an pendant plus de deux décennies, John Clifton est devenu une des figures de proue de la scène blues de la Côte Ouest en formant The Mo-Fo Party Band avec son frère Bill à la fin des eighties mais aussi en partageant les planches avec des monstres sacrés comme James Cotton, Rod Piazza, John Mayall, Kim Wilson, Mark Hummel, Huey Lewis et nombre d’autres encore. Chanteur et harmoniciste mais aussi guitariste, le bluesman a commencé une carrière solo il y a moins d’une dizaine d’années mais à la suite de graves problèmes cardiaques, il a été contraint de lever un moment le pied, profitant des confinements du Covid pour se remettre sur pied et pour composer de nouveaux titres avant de reprendre la route début 2022 et d’enregistrer son nouvel album l’été dernier à Varsovie, au beau milieu de sa tournée européenne. Accompagné des fameux Boogie Boys avec Bart Szopinski aux ivoires, Piotr Bienkiewicz aux guitares, Janusz Brzeeinski à la basse et Milosz Szulkowski à la batterie, John Clifton profite de la complicité d’un groupe qui lui sert régulièrement de backing band sur le vieux continent et nous dévoile une dizaine de pièces originales enregistrées avec passion et sincérité avant d’être quelque peu arrangées à la maison avec notamment nombre de chœurs qui viennent se greffer à « Too Much To Pay ». Se promenant sans la moindre arrière-pensée au beau milieu des genres que l’artiste affectionne, ce quatrième effort personnel de John Clifton nous laissera entrevoir de belles pièces d’un Chicago blues pur jus mais aussi quelques démonstrations de swamp blues, de soul à l’ancienne, de rock, et bien évidemment d’un trait de West Coast blues, bon sang ne saurait mentir. Des premières mesures du tittle track jusqu’au très remuant « Bad Trip » qui referme l’opus, ce sont des « Long Come Mama », des « Every Walking Hour », des « One Fine Chick » ou encore des « Swear To God I Do » qui viennent parsemer les piste d’un album à la classe folle. On ne s’en lasse pas !