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Ecrit par acciosmen |
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jeudi, 29 février 2024
Celebrations of the end
(Nineteen Something – 2024)
Durée 43’05 – 9 Titres
https://www.facebook.com/donotmachine
C’est du côté d’Angers que ces quatre phénomènes biberonnés au rock des nineties ont décidé de former un groupe, s’éloignant de leurs formations respectives parmi lesquelles on remarque Zenzile, Last Time Voodoo ou Daria et se lançant à partir de 2018 dans l’aventure Do Not Machine. Le but recherché par Ben aux guitares et au chant, Etienne aux guitares, Alex à la basse et Cam à la batterie est relativement simple et consiste à trouver un juste milieu entre un registre heavy-pop et des relents indie-rock, avec en ligne de mire un équilibre entre le calme et la puissance. Simple sur le papier en fait, mais la réalité est bien plus complexe qu’elle en a l’air et oblige Do Not Machine à jouer les funambules, ce que le groupe réalise une nouvelle fois sur ce deuxième effort qui s’attache à joindre l’utile à l’agréable en s’en remettant à l’appel du fuzz, mais sans pour autant renoncer à l’idée de créer de superbes mélodies. Enregistré à la maison par le groupe lui-même, « Celebrations Of The End » est ensuite allé faire un tour du côté de Baltimore pour être mixé par Jay Robbins qui a réussi à faire ressortir le côté mélancolique et urgent de Do Not Machine et qui offre aujourd’hui une nouvelle opportunité au quartet de se faire remarquer, le premier album paru en plein Covid étant quelque peu resté en dehors des écrans radars. En une grosse quarantaine de minutes et pas moins de neuf pièces originales de belle facture, Do Not Machine fait le job non seulement avec passion mais aussi avec talent et signe quelques beaux brûlots de la trempe de « The Second Take », « Insomnia », « A New Love Ends » ou encore « A Shelter On Demand », des titres efficaces que le public pourra également apprécier en live puisque le groupe a annoncé quelques dates pour les mois à venir. Dans les bacs depuis début février ! |
DO NOT MACHINE 
