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MURRAY HEAD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 17 février 2024
 

Say it aint so – Live!
(Autoproduction – 2024)
Durée 48’39 + 41’51 – 10 + 5 Titres

https://woodwardavenuerecords.com 

C’est en 1946 que le plus francophile des artistes londoniens a vu le jour dans une famille où l’on était partie prenante dans le cinéma puisque son père était réalisateur de documentaires et que sa mère était artiste. Elève au lycée français de Londres, Murray Head signera son premier contrat d’artiste avant sa majorité et vivra dès lors d’une passion qui ne lui permettra jamais de véritablement choisir entre le métier d’acteur et celui de musicien puisqu’il connaitra le succès grâce à ces deux disciplines qu’il réussira à rendre complémentaires. Créateur de la comédie musicale « Atlantis » durant les années 70, le chanteur et guitariste écrira neuf chansons qui se retrouveront sur l’album « Say It Ain’t So » sorti en 1975, ouvrage dont le tittle track éminemment politique qui fait allusion à tout ce qui a trait à la corruption fera le tour du monde et qui se voit aujourd’hui proposé dans une version live enregistrée lors de différents concerts donnés dans toute la France. Accompagné de musiciens comme Phil Palmer et Connor McDonald aux guitares, Jennifer Maidman aux basses et aux claviers, Ally McDougal à la batterie, de Chloé Foy aux chœurs et enfin des multi-instrumentistes Geoffrey Richardson Harry Fausing Smith et Caitlin Laing, Murray Head se fend cette année de ce premier volet d’une trilogie en réinterprétant les titres de son album emblématique dans l’ordre dans lequel ils avaient été enregistrés, inversant juste le très fameux « Say It Ain’t So » pour le placer cette fois en toute fin d’ouvrage, un peu à la manière d’un rappel. Le jeu est fin, fluide et débridé, et si les instrumentations sont toujours parfaites, la voix du frontman est elle aussi un pur bonheur qui a réussi à garder toute son envergure pour mieux continuer à séduire les foules. Bien décidé à combler ses fans et à continuer à en gagner de nouveaux, le chanteur complète cet ouvrage très réussi en proposant une seconde rondelle de cinq titres sur laquelle on pourra retrouver des morceaux datant de diverses époques, avec en point d’orgue son deuxième hit intemporel, l’excellent « One Night In Bangkok » dont la première version enregistrée remonte à 1985. Véritable boulimique de travail et passionné de musique au sens large du terme, Murray Head est un artiste qui prend un véritable plaisir à jouer et qui n’hésite jamais à partager ce plaisir avec ceux qui en ont envie. Comment dès lors ne pas montrer un véritable respect pour l’homme, pour l’acteur et pour le musicien ?