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BROTHERS BROWN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 12 février 2024
 

Nowhere left to go
(Woodward Avenue Records – Frank Roszak Promotions – 2024)
Durée 70’43 – 13 Titres

https://woodwardavenuerecords.com 

On avait remarqué cette formation américaine en 2016 lors de la sortie de son premier album, « Dusty Road », et le fait le plus marquant à l’époque n’avait pas été que ses deux frontmen portent le même nom, le guitariste et chanteur de Los Angeles Paul Brown et l’organiste de Nashville Brother Paul Brown ayant d’autres arguments à avancer que leur simple homonymie. Détenteurs de plusieurs Grammy Awards et d’au moins autant de nominations, les deux complices ont à leur actif pas mal de hits pour George Benson, Norman Brown ou encore Al Jarreau, et c’est cette fois en compagnie de David Santos à la basse et aux guitares et Peter Young à la batterie et aux guitares qu’ils reviennent avec ce second opus dans lequel ils cultivent avec un certain talent une forme d’Americana qui n’engendre pas la morosité. Rejoints sur le tittle track par Bobby Rush avec qui ils ont collaboré pendant une vingtaine d’années, Brothers John vont s’attacher à laisser le feeling et l’élégance prendre le dessus sur la technique pure et dure et c’est un album 100% plaisir qu’ils vont décliner pendant plus d’une heure, avec à la clef quelques parties totalement psychédéliques mais aussi quelques passages instrumentaux pas piqués des vers. Les synthés prennent parfois possession d’un morceau et c’est alors dans une autre dimension que l’on s’embarque aux côtés d’un groupe qui ne se prend jamais les pieds dans le tapis, quand bien même certains titres vont bien au-delà des formats traditionnels avec entre six et huit minutes pour « Watcha Gonna Do » et « Junior’s Back » et même plus de quinze pour l’impressionnant « Fifteen Minutes », un titre qui pour l’occasion porte bien son nom. On se laissera également convaincre par des « Runnin’ Blues », « High Up On The Mountain », « Give Me One Reason » et « Black And Blues » et on applaudit sans aucune retenue la prestation de l’inénarrable Bobby Rush qui apporte sa belle touche funky et groovy à un « Nowhere Left To Go » qui devient forcément la pièce maitresse d’un opus déjà disponible depuis le début de l’année. Un artwork très flower power pour emballer le tout et le tour et définitivement bien joué !