Flux RSS ZICAZINE Qu'est-ce que c'est ? Accueil THE HITMAN BLUES BAND > MENU  Accueil  ----------------  Chroniques CD's  Concerts  Interviews  Dossiers  ---------------- THE HITMAN BLUES BAND Ecrit par Fred Delforge   vendredi, 02 février 2024   Hey, can you guys play… (Nerus Records – Frank Roszak Promotions – 2024) Durée 48’52 – 10 Titres https://hitmanbluesband.com  Véritable juke box vivant, le chanteur et guitariste new-yorkais Russell Alexander a gagné son surnom de Hitman grâce à sa capacité à jouer la totalité des plus grands succès sur simple demande, quel que soit le genre auquel appartient le morceau puisque l’artiste a évolué dans le swing, la country, le folk, le rock, la salsa et nombre d’autres encore, même si c’est vers le blues que son cœur penche naturellement. Habitué des jams du Chicago Blues Club, Russel Alexander finira par créer son propre groupe, The Hitman Blues Band, et c’est fort de sept albums et de multiples tournées qu’il revient vers nous avec « Hey, Can You Play… », un nouvel effort dans lequel il compile dix standards revus et corrigés dans des versions très personnelles et forcément assez éloignées des pièces originales estampillées du sceau de Willie Dixon, Bob Dylan, Blind Willie Johnson, Son House ou encore John Lee Hooker, la liste n’étant pas exhaustive. Accompagné d’un aréopage de musiciens dans lequel on remarque les claviéristes Kevin Bents et Kevin Rymer, l’organiste Mike Katzman, le bassiste Mike Porter, les batteurs Guy LaFountaine, Ed D’Alessio et Jay Sharkey, les saxophonistes Mikey Vitale à l’alto, Nick Clifford au baryton et John Kelly au ténor et le trompettiste Eric Altarac mais aussi Joanna Alexander et Nancy Hampton aux chœurs et enfin Bob Strander à la production et accessoirement au tambourin, The Hitman nous emmène très loin dans des relectures absolument pas piquées des vers qui n’en finissent plus de séduire les plus difficiles. On ne résiste pas bien longtemps à ces adaptations complètement hallucinantes des « Hoochie Coochie Man », « The Times They Are A-Changin’ », « Come On In My Kitchen », « Nobody’s Fault But Mine », « Death Letter » ou encore « Boom Boom », ce dernier titre proposé en live étant de loin le moins remanié de tous, et on applaudit des deux mains cet exercice pas si évident qu’il en a l’air puisque réorchestrer totalement un standard n’est pas toujours chose facile. C’est donc à force de talent et d’imagination que The Hitman Blues Band réussit ce tour de force qu’est « Hey, Can You Guys Play… », un album que l’on découvre presque par curiosité et qui finit par rester durablement à côté de la platine !