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MITCH GRAINGER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 13 janvier 2024
 

Plug it in
(Gent – 2023)
Durée 40’14 – 11 Titres

Plug it in acoustic
(Gent – 2023)
Durée 39’34 – 11 Titres

https://mitchgrainger.com 

C’est à l’âge de treize ans que Mitch Grainger a commencé sa carrière de musicien professionnel et c’est très rapidement qu’il s’est fait un nom dans son Australie natale mais aussi ailleurs en travaillant avec Harry Vanda, Malcolm Young, Rick Price et nombre d’autres encore. A l’approche de son cinquantième anniversaire, le chanteur, guitariste et harmoniciste qui est parti s’installer aux Etats Unis en 2011 revient cette fois avec un double album, ou plus exactement avec le même album décliné en deux versions, une première fois en groupe avec Alan Schierbaum aux claviers, Ed Maxwell à la basse et Deacon Marrquin à la batterie, et une seconde fois en solo pour une approche plus dépouillée mais tout aussi séduisante des mêmes morceaux. Si « Plug It Inn » affiche très naturellement des colorations qui nous emmènent en voyage du côté des bayous, du blues roots et de l’Americana, les onze compositions atteignent une toute autre dimension sur « Plug It In Acoustic » avec une interprétation qui n’est pas sans faire penser aux musiques que l’on entend quand on se perd dans les villages du côté du Delta ou encore des Hills, avec ce côté à la fois hypnotique et roboratif qui fait naturellement chaud au cœur. Si Mitch Grainger n’avait plus rien enregistré de personnel depuis 2015, l’idée de produire de nouveaux titres lui est venue fin 2020, ce qui l’a conduit à travailler à de nouvelles compositions qu’il a commencé à aborder comme des singles et qu’il a à l’époque essayé d’imaginer tantôt en électrique, tantôt en acoustique, préférant l’une ou l’autre des approches pour les uns et les autres, avant de finalement se décider à proposer quelque chose qui est rare dans la musique, à savoir ces deux albums complémentaires où l’on retrouve des pièces comme « Plug It In », « Strong Woman », « Loose Change », « That’s Allright », « Mississippi » ou encore « Big City Blues ». Le jeu est élégant, la voix assurée, et quand le groupe est de la partie, il réussit à apporter quelque chose de fort aux morceaux, ce petit plus qui ne manque absolument pas quand l’artiste est en solo mais qui le rend encore plus irrésistible dès qu’il ne l’est plus. Le choix entre les deux est cornélien alors tant qu’à faire, ne séparez pas cette paire de jumeaux !