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EDDY LA GOOYATSH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 11 décembre 2023
 

La faim du tigre
(Art Disto – L’Autre Distribution – 2023)
Durée 33’39 – 10 Titres

https://www.facebook.com/eddy.la.gooyatsh/ 

Il a suivi un parcours atypique durant lequel il aura majoritairement travaillé la musique en autodidacte mais où il aura également su un peu se poser dans des écoles de jazz pour finalement devenir un guitariste assez habile et accompagner à la scène des artistes comme Chet ou encore Camille qui l’encourageront à voler de ses propres ailes car son chant et son talent de songwriter se révélaient plutôt intéressants … Un premier album sorti en 2006 scellera le passage d’Eddy La Gooyatsh d’un rôle de sideman assurant à l’occasion des premières parties vers une participation à des événements majeurs comme les Francofolies de La Rochelle ou le Printemps de Bourges, et d’album en album, avec en cours de route un livre disque à destination du jeune public, l’artiste se constituera un public et donnera nombre de concerts pour finalement, après un effort plutôt original enregistré en 2021, revenir cet automne avec « La faim du tigre », un ouvrage constitué de chanson folk/pop aux accents afro-cubains. Neuf pièces originales sur lesquelles s’invitent des cuivres, des synthés, des percussions ou des chœurs, une reprise un peu téléphonée mais très réussie de CharlElie Couture, et même un featuring du Québécois Louis-Jean Cormier, Eddy La Gooyatsh n’a pas fait dans la demi-mesure et nous propose un ouvrage en forme de tableau digne des plus belles créations de l’impressionnisme, avec des touches de couleur toujours très précises et avec un choix subtil tant au niveau des textes qu’à celui des mélodies, les fruits de son imagination nous entrainant du côté de « Chaud sur la presqu’ile », « Après après-demain », « Un cœur pour deux » ou encore « Pas besoin du monde » et ses cuivres aux consonnances néoorléanaises, mais aussi vers le duo avec l’ami venu de la Belle Province, « Un lion (conseil à un ami) », et bien évidemment vers « Comme un avion sans aile », classique parmi les classiques qui fait là encore son petit effet. Les harmonies sont superbes, le ton plus que sincère, et c’est entre passion et détermination que cet artiste unique en son genre nous surprend avec un album ni trop rude, ni trop tendre. On aime !