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SLEAZYZ pdf print E-mail
Ecrit par Yann Charles  
vendredi, 24 novembre 2023
 

SLEAZYZ

https://www.sleazyzofficial.com 
https://www.facebook.com/SLEAZYZofficial 

Rencontre avec Pandemonium, guitariste de Sleazyz, qui nous parle du second opus du groupe d'horror metal, « Glitter Ghoulz From Hell ». Un très bon album qui rend un bel hommage au glam horror metal des 80’s. Un très bon moment partagée avec elle.

On s'était rencontré en 2021 pour la sortie de « March Of The Dead » et on se retrouve cette année pour « Glitter Ghoulz From Hell », un titre bien étrange, pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Cet album reste toujours dans la lignée de notre musique horror metal. Et ce nouvel album est un peu sarcastique parce que si on traduit le titre, ça veut dire “Goule Scintillante de l'Enfer”. Comme si l’Enfer était drôle. Dans cet album, on trouve des touches de sleaze et de glam. Choses qu'il n'y avait pas dans le premier, « March Of The Dead ». C'est assumé parce que c'est quelque chose qu’on adore. Cette musique sleaze et glam metal pleine de paillettes des années 80 à Los Angeles. Et c'est pour ça que cet album s'appelle comme ça.

Est-ce la suite justement de « March Of The Dead » ou il n’y a absolument rien à voir ?
Comme je viens de dire, on reste quand même dans le style qu'on aime, mais ce n'est pas vraiment une suite. C'est même différent. Les voix sont toujours éraillées comme Fred le fait très bien. Les guitares sont toujours très entraînantes, mais l'album est peut-être un petit peu plus fun. Même si on retrouve toujours les morts-vivants, les vampires, et autres créatures de la nuit. Elles sont toujours présentes. Mais sur cet album il y a plus de dérision. Et certains titres sont plus festifs. Beaucoup plus festifs même.

Musicalement on reste toujours dans ce subtil mélange de rock punk glam, mais avec un son légèrement différent, peut-être un peu plus puissant, plus énergique dans les riffs ?
Oui complètement. On a bien travaillé en studio pour justement rendre notre son, comme tu dis, plus puissant et plus énergique. Cet album a été fait avec la même équipe. Et c'est vrai que cette fois, on a eu plus de temps et qu'on était mieux préparé quand on est allé en studio. Et on s'est bien amusé. (Rires)

Est-ce la venue d'un nouveau batteur qui vous donne peut-être un nouveau son ?
Oui effectivement tu as raison, c'est vrai que ça change. Le jeu de Kevin, qui est a enregistré cet album, a modernisé nos compositions. Il a apporté sa patte et ça donne une évolution dans le bon sens. C'est beaucoup plus puissant.

Alors je me trompe peut-être, mais il me semble qu'il y a un tout petit peu plus de solos de guitares par rapport à l'album précédent ? Il s’est un peu lâché non ?
Bah en fait ce n'est pas vraiment une question qu'il se lâche ou pas. C’est surtout que Ripper est un excellent guitariste. Et c'est vrai que sur le premier album, les compositions ont été faites avec moins de solos. Donc on peut dire qu'il s'est rattrapé sur ce second album. (Rires)

Chaque chanson est une histoire différente, souvent inspirée de faits réels ou de faits de société, qui a fait ce travail de recherche ?
On ne peut pas vraiment parler de travail de recherche. (Rires) On est surtout inspiré par les films d'horreur. Ou aussi les livres d'horreur ou fantastiques parce que j'adore ça aussi. (Rires) Mais c'est surtout Fred qui amène toutes les compos et tous les titres. Et on collabore avec lui tous ensemble. Et pour cet album ça a été plus que les fois précédentes. Mais pour en revenir à ta question, non, il n’y a pas vraiment de recherche, ça vient comme ça, ce sont les inspirations du moment.

Qui décide de quoi on va parler dans les chansons ? C’est un travail en commun ?
Pour cet album c'est principalement Fred qui s'est occupé d'écrire les chansons.

Le cinéma d'horreur reste une grosse fascination, même maintenant car des fois, avec le temps, on se lasse un peu de tout ça ?
En tout cas, pas nous. (Rires) On adore toujours autant ça. On se tient au courant de tout ce qui se passe et tout ce qui sort, que ce soit au cinéma ou en librairie. Pour moi personnellement c'est véritablement une passion. Je n'hésite pas à aller au cinéma quand il y a quelque chose qui sort, ou alors je vais beaucoup sur les plateformes de streaming.

Pour regarder des films d’horreur, tu préfères aller au cinéma ou rester à la maison ?
J’aime bien les deux. Je ne fais pas de différences parce que j'adore vraiment le cinéma. J'ai une grosse culture de ce genre de films. Mais maintenant que tu le dis c'est vrai que j'aime bien aller au cinéma pour voir ça sur grand écran. À l'ancienne. (Rires)

Les thèmes sont quasiment infinis dans l'époque où on vit, donc vous avez déjà des idées pour le futur opus à venir ?
Ah oui, ça c'est sûr. Il y a tellement de sujets à traiter qu'on en a pour un bon moment je pense. Et tant mieux. (Rires)

Même si les titres peuvent paraître effrayants, on est quand même dans la dérision, ça reste un leitmotiv chez vous ?
Complètement oui. On ne se prend pas vraiment au sérieux. Surtout sur cet album qui est vraiment fait pour faire la fête et s'amuser. C'est un album qui fonctionne très bien sur scène en live.

Vous êtes sérieux sans vous prendre au sérieux.
C'est exactement ça.

Un album résolument taillé pour la scène, vous avez composé dans cette optique ?
Je vais te surprendre mais pas forcément. Quand Fred amène les titres et qu'on les travaille ensemble, on ne se dit pas qu’on va le faire pour aller sur scène. L'essentiel c'est que la musique nous plaise. C'est aussi quelque chose qu'on voit dans les répétitions, on va sentir tout de suite si ça va bien passer en concert ou pas. Mais pour cet album, on retrouvera tout sur scène. (Rires)

L’album précédent avait bien marché, avec des morceaux qui donnent super bien en concert, ça ne va pas être évident de tout mettre dans votre set list ?
On arrive à mettre quelques titres des albums précédents, mais c'est vrai que c'est compliqué. Après, tout dépend de la longueur des sets. Quand on joue plus d'une heure, c'est plus facile. Quand les sets sont plus courts, on privilégie forcément le dernier album.

Pas mal de clips pour Sleazyz, vous êtes un groupe très visuel, vous allez mettre d'autres chansons en images ?
Oui. Il va y avoir « Satan’s School Of Lust », puis « Life Will Never Be The Same », et on ne sait encore si on va faire « Hellhouse » ou « Necromancer ».

C’est un peu votre cinéma à vous. Être derrière la caméra, ça vous plaît aussi ?
Oui, c’est vrai aussi !!! Mais bon, on fait avec les moyens du bord. Et je trouve qu'on ne s'en tire pas trop mal. Mais c’est sûr que si on avait plus d’argent pour ça, on serait plus heureux !

Vous avez déjà des dates prévues, ou une tournée ?
La tournée pour cet album a commencé début septembre. On a déjà eu pas mal de dates. Le 24 Novembre on joue à la Péniche Antipode à Paris, avec Superhorror. On remet ça le 25 avec eux à Metz à The Mermaid Tavern. Il y a encore Savigny je crois. On a des dates jusqu’à mi-décembre, il me semble.

Ça commence à bien tourner maintenant ?
Oui, on tourne pas mal avec cet album ! Mais on aimerait en faire encore plus ! (Rires)

Avec votre show, à quand une grande scène genre Hellfest, ça aurait de la gueule quand même ?
Ah c’est clair que ce serait le rêve. On continue à mettre des vidéos et des effets spéciaux sur chaque morceau quand la scène se prête à ça. Mais c’est vrai qu’on a hâte de pouvoir jouer un jour dans un de ces magnifiques festivals.

On finit toujours avec la question rituelle : quel est le dernier morceau ou le dernier album que vous avez écouté ?
Le dernier album que j’ai écouté ? C’est dur comme question ça. (Rires) Ah, c’est l’album de Superhorror, « Horrochy », avec qui on va partager la scène.

Merci pour cette interview.
Merci à toi Yann. Et à bientôt.

Propos recueillis par Yann Charles