Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 18 novembre 2023
Green fields of Armorica (Dionysiac Records – Modulor – 2023) Durée 39’33 – 8 Titres
https://www.facebook.com/komodragandthemounodor
Ils se sont rencontrés à l’occasion de jams et ont rapidement sympathisé, mais c’est lors d’un pari un peu fou que deux formations françaises évoluant dans le rock 70’s et le heavy aux cachets psychédéliques, Moundrag et Komodor, ont proposé au programmateur des Trans Musicales de Rennes de les programmer sous le nom de Komodrag & The Mounodor … Nous étions alors en 2019 et il ne restait plus qu’à ces joyeux drilles à se forger un répertoire capable de tenir au moins le temps d’un concert. Le résultat a été sans appel et c’est forts de l’acclamation du public qu’Organ Fury aux claviers, Goudzou aux basses, Dr. Mad Drum à la batterie, Slyde Barnett, Melin Le Bigot et Ronnie Calva aux guitares et Elrik Monroe à la batterie ont finalement décidé d’aller s’enfermer dans le Finistère pour y mettre en boite cette première véritable galette, fruit d’une vingtaines de dates en France et en Espagne et de deux singles parus cet été. Mélangeant avec intelligence le classic rock, le rock psyché et les ballades empreintes de mélancolie, Komodrag & The Mounodor nous présentent donc « Green Fields Of Armorica », un album de compositions qui fleurent bon le rock sous toutes ses coutures avec des envolées d’orgue Hammond, des guitares qui fulminent et des refrains entêtants portés avec ferveur et détermination par les quatre voix du groupe. Ajoutez une paire de choristes et vous obtenez une formation qui marche dans les traces des Creedence et autres Grand Funk Railroad mais qui en prime a su trouver sa propre originalité pour nous donner en pâture des titres comme « Voodoo Love », « Born In A Valley », « It Could Be You » ou encore « Brown Sugar », des pièces faites maison qui n’ont pas fini de mettre le feu aux salles lors des sorties à venir du septet. Alors projet durable ou one shot en ce qui concerne Komodrag & The Mounodor ? Là n’est pas pour le moment la question, l’essentiel étant de constater que ces Bretons prennent du plaisir à jouer et que ce plaisir passe parfaitement de l’autre côté de la scène auprès d’un public unanime. Aucune hésitation à avoir donc ! |