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CHRIS YAKOPCIC pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 30 octobre 2023
 

Live at The Hidden Gem
(Yaco Records – Blind Raccoon – 2023)
Durée 46’59 – 12 Titres

https://www.chrisyakopcicmusic.com 

Guitariste acoustique adepte du fingerpicking, Chris Yakopcic a très largement été influencé par les artistes d’avant-guerre et par les ténors du Piedmont blues et ce n’est pas sans raison qu’il cite parmi ses modèles les Robert Johnson, Big Bill Broonzy et autres Blind Blake. Sélectionné à quatre reprises pour participer à l’International Blues Challenge à Memphis, le bluesman y atteindra la finale en 2015, l’année même de la sortie de son second effort, « The Next Place I Leave ». Se produisant régulièrement dans les clubs de Pennsylvanie et d’Ohio, Chris Yakopcic élargit lentement mais surement son terrain de jeu et c’est désormais sur tout le territoire américain que l’on peut assister à ses prestations live toujours très énergiques et enjouées, à l’image de celle qu’il nous présente aujourd’hui sur ce « Live At The Hidden Gem », un album enregistré en mars dernier à Dayton, Ohio. Revisitant les morceaux de ses deux précédents opus et les agrémentant de reprises des modèles déjà évoqués mais aussi de Leonard Cohen et de Tom Waits, le chanteur et guitariste parvient à trouver un très juste équilibre dans lequel on entrevoit un peu de bluegrass et de ragtime et beaucoup de Delta blues, le tout servi comme sur un plateau par un jeu de guitare particulièrement inspiré et par un chant qui colle particulièrement bien au tableau. Démarrée de fort belle manière avec une pièce originale, « Gotta Get Goodbye Somehow », la prestation de Chris Yakopcic ne va pas faiblir une seule seconde et tenir l’assistance en haleine du début à la fin avec des standards comme « Chump Man Blues », « Traveling Riverside Blues », « Tower Of Song » ou encore « Kind Hearted Woman » qui ne font que mieux mettre en valeur des compositions comme « The Hangover », « Sounds Of The Highway » ou encore « Sweet Time Blues » et son pont instrumental du « St. Louis Blues » de W.C. Handy, l’association de toutes ces bonnes choses n’ayant pour autre but que celui de nous conduire vers un « Preachin’ Blues » qui refermera l’ouvrage en une sorte de feu d’artifice musical des plus réussis. Une belle galette qui se savoure dans la platine qui mériterait également d’être découverte en live de l’autre côté de l’Atlantique …