samedi, 28 octobre 2023 Big bang therapy (At(h)ome – 2023) Durée 42’46 – 15 Titres
https://www.princessesleya.com
Né en 2017 de la rencontre de deux adeptes de l’humour décalé et du metal, Antoine Schoumsky et Dedo, Princesses Leya a très rapidement été rejoint par Cléo Bigontina à la basse et Xavier Gauduel à la batterie et a commencé à se faire un nom à la scène avant de se retrouver sur le Warm Up du Hellfest en 2019 pour finalement en arriver à quatre années d’une tournée à peine interrompue par la naissance d’un premier album en 2021, « L’histoire sans fond ». Un tel départ en trombe méritait bien une suite rapide et c’est en usant une fois encore de dérision et de moqueries en tout genre que Princesses Leya revient cet automne avec une second opus totalement barré et pour le moins insaisissable, « Big Bang Therapy », une rondelle dans laquelle le metal fait la nique à l’humour et surtout où tout est prétexte à dénoncer les travers d’un monde qui marche sur la tête et qui essaie d’avancer à reculons. Trop sérieux s’abstenir, entre sketchs improbables et morceaux tendus à bloc, le quartet nous transporte dans ses propres compositions dans lesquelles il est question de cataclysmes, de smileys, de sextoys, de drogues, de grand remplacement ou même de stérilisation, le tout sur fond de riffs inspirés par des ainés comme Soundgarden et autres Slipknot, mais pas seulement puisque le ton vire de temps à autres à la pop. On se promène dans un mélange de second degré, de plaisanteries foireuses et de morceaux plus lucides, voire même un brin engagés, et on vibre plus ou moins selon ses propres affinités au son des « Analfabet », « Baise tout seul », « Boulimie cannibale », « Complotriste », « Spider Cochon » ou encore « Vasectomie », profitant en cours de route de « Meet The Simpsons » ou encore « La solution », des intermèdes pleins d’humour qui finissent de rendre l’album à la fois original et particulièrement sympathique. Un rock qui ne se prend pas au sérieux mais qui n’en est pas moins réalisé avec beaucoup de sérieux ! Dans les bacs depuis le 20 octobre … |