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MARK CAMERON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 15 août 2023
 

Nasty business
(Blue Heart Records – Blind Raccoon – 2023)
Durée 43’02 – 10 Titres

https://www.markcameronmusic.net 

Il se fait remarquer sur scène depuis plus de trois décennies mais a véritablement amorcé un virage blues dans les années 2000 après pas moins de cinq albums, puis a produit depuis lors six efforts de plus parmi lesquels « Live At Blues On The Chippewa », enregistré spontanément durant l’une des nombreuses prestation du Mark Cameron Band dans les festivals. Représentant du Minnesota à l’International Blues Challenge en 2017, le chanteur et guitariste et sa musique ont été récompensés par divers Awards au fil des ans et c’est avec un nouvel album qu’il retrouve les bacs cette année, deux ans après « Back From The Edge » qui avait unanimement été salué par la presse et par la profession. Accompagné de Rick Miller aux harmonicas, Scott Lundberg à la basse, Dan Schroeder à la batterie et Sheri Cameron au sax, à la flûte et aux percussions, rejoint par des invités comme Tommy Barbarella aux claviers, Tonia Hughes, Sara Renner et Teresa James au chant ou encore par les cuivres de Zack Lozier et Ian Schroeder, Mark Cameron nous présente « Nasty Business », son premier album sur le label Blue Heart Records, véritable concentré de ce qu’il sait faire de mieux, à savoir un mélange bien dosé de groove et de blues qui sait à la demande se teinter d’une dose de soul, de rock ou de rhythm’n’blues pour créer une véritable potion énergisante dans laquelle le public se retrouve forcément. Avec un travail tout particulier sur les harmonies vocales mais aussi un soin de tous les instants sur les arrangements de cuivres et sur les parties de guitares et d’harmonica, le Mark Cameron Band nous tient la dragée haute durant près de trois quarts d’heure marqués d’étapes fortes comme « Sorry », le morceau d’ouverture qui donne immédiatement le ton, comme le tittle track « Nasty Business » et comme « Language Of The Blues », morceau chanté par le batteur et producteur Greg Schutte, comme « Nick’s Place » qui rend hommage à un juke joint et à son propriétaire ou encore comme « Combination » sur lequel Teresa James pose sa voix aux côtés de cette du guitariste, et enfin comme « Voodoo », le morceau de clôture qui nous emmène faire un tour du côté de la musique des bayous. Complet et homogène, « Nasty Business » est vraiment loin d’être une mauvaise affaire !