Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

FRANCK L. GOLDWASSER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 10 août 2023
 

Who needs this mess!!??
(CrossCut Records – Blind Raccoon – 2023)
Durée 58’51 – 15 Titres

https://bluesisgold.com 

C’est à Paris où il est né et où il a grandi que Franck L. Goldwasser a découvert le blues, en commençant à se créer un style personnel à force d’écoutes et de repiquages des albums d’Elmore James, de B.B. King et de T-Bone Walker, avant de se produire en public pour la première fois lors d’une jam avec l’harmoniciste Sugar Blue qui s’était installé dans la capitale … Parti faire ses études à Oakland, Californie, celui que l’on appelait à l’époque Paris Slim finira de plonger dans le grand bain du blues en côtoyant et en jouant avec les Luther Allison, George Smith, Jimmy Dawkins, Big Mama Thornton, Lowell Fulson et autres Jimmy McCracklin ou Elvin Bishop. Définitivement installé sur la Côte Ouest des Etats-Unis depuis le début des eighties, Franck L. Goldwasser y même une carrière plus que rayonnante ponctuée de collaborations avec, entre autres, les Mannish Boys ou encore Curtis Salgado, et nous propose cette année un nouvel album personnel sur lequel sa guitare et son chant sont soutenus par Ralph Carter à la basse et aux claviers et Johnny Morgan à la batterie mais aussi par des guests comme R.J. Mischo, Charlie Musselwhite et Vincent Bucher aux harmonicas, Kirk Fletcher et Alastair Greene aux guitares, Chris Millar et Tom Lackner à la batterie et enfin Sugaray Rayford au chant. Du beau monde pour une heure de musique durant laquelle on se promène en toute décontraction de shuffle en boogie et de swing en blues, avec des parties typiquement empreintes de West Coast blues et d’autres fortement teintées des juke joints du Delta, Goldwasser et consorts n’hésitant jamais à nous offrir à l’occasion quelques effets de style qui nous emmènent du côté d’un blues totalement hypnotique et à finalement nous proposer de fort belle manière des titres comme « Don't Give Up On Me, Baby », « Paris Woman », « Monkey Junk », « Dumb & Dangerous » et « Sweet Cream » mais aussi trois instrumentaux, « Skwurley », « Disküm Baåb Uleh Shun » et « Raggmazazz », et bien évidemment un excellent tittle track, « Who Needs This Mess!!?? », et enfin un ultime titre bonus, la cover du « Bleedin’ Heart » d’Elmore James enregistrée au Portland Waterfront Festival en 2014 en compagnie de Jim Pugh aux ivoires, Peter Dammann à la guitare, John Mazzocco à la basse et Tony Coleman à la batterie. Un très bel album du plus français des bluesmen américains !