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ASHLEY SHERLOCK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 21 juin 2023
 

Just a name
(Ruf Records – 2023)
Durée 43’33 – 12 Titres

https://ashleysherlock.com 

Faut-il voir un signe particulier dans le fait qu’Ashley Sherlock et son groupe soient originaires de Manchester, tout comme l’ont été avant eux de prestigieux ainés comme les Buzzcocks, Chemical Brothers, Herman's Hermits, Joy Division, New Order, Simply Red, The Smiths, Take That et autres Oasis ? Habitué à nous fournir à espace régulier des formations capables d’inscrire leur nom au sommet des charts, cet ancien bastion industriel du Nord de l’Angleterre spécialisé dans le textile nous sort cette fois de son escarcelle un trio de blues rock qui a vu le jour il y a environ quatre ans, qui a déjà assuré les premières parties des Quireboys, de Laurence Jones et de Kris Barras et qui débarque cette fois avec un premier album publié par Ruf Records avec à la clef une participation à la Blues Caravan 2023 et nombre de concerts en tête d’affiche. Emmené par Ashley Sherlock au chant et aux guitares, Charlie Rachael Kay à la basse et Danny Rig à la batterie, le power trio s’enrichit à l’occasion de Noah Sills au saxophone et nous dévoile une rondelle de douze pièces mise en boite en seulement quatre jours en plein hiver dans le grenier d’un ancien moulin anglais, afin de mieux conserver l’essence même des compositions, dont certaines ont été écrites pendant le confinement. S’inspirant délibérément du blues tout en lui insufflant des influences venues des Guns N' Roses, de Dire Straits, des Red Hot Chili Peppers ou de Jeff Buckley, « Just A Name » va nous emmener très loin dans une sorte de soul pop souvent mâtinée de rock et de heavy blues et nous proposer des titres de toute beauté, véritables hits en puissance parmi lesquels « Trouble », « Empty Street », « Goodbye To You », « Something's Got To Give » ou encore « What If I Said To You » parviendront à charmer l’auditeur grâce à une voix pleine de délicatesse, à une approche mélodique originale ou encore à un riff de guitare joliment agrémenté de quelques solos dont le jeune prodige a le secret. Rien ne laisse à désirer tout au long de ces trois quarts d’heure d’une musique à la fois respectueuse, originale et ambitieuse qui laisse imaginer un avenir bien tracé pour un groupe qui, visiblement, se fait plaisir à jouer comme il en a envie. A découvrir dès le 16 juin !