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NIGEL MACK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 08 juin 2023
 

Back in style
(Blues Attack Records – 2023)
Durée 47’14 – 12 Titres

https://nigelmack.com 

Pour ce Canadien natif du Saskatchewan qui a un temps vécu du côté de Vancouver, partir s’installer à Chicago pour y interpréter le blues qui caractérise la Windy City était quasiment une évidence et c’est tout naturellement qu’il a fini par s’intégrer à la scène locale, aidé il faut bien le reconnaitre par une habilité toute particulière pour tout ce qui concerne la guitare et le slide, l’harmonica et le chant. Passant d’un instrument à l’autre avec un naturel impressionnant, Nigel Mack s’est ainsi fait une place au soleil qu’il confirme cette fois avec un nouvel album, le quatrième, pour lequel il a travaillé avec le producteur Michael Freeman mais aussi avec quelques belles pointures de la scène blues chicagoane. Mélangeant avec beaucoup de subtilité les recettes traditionnelles du blues et quelques influences bien plus contemporaines, l’artiste va s’efforcer de nous convaincre avec une douzaine de pièces originales sur lesquelles il laisse trainer ses bottleneck de fort belle manière mais où il décoche aussi à l’occasion quelques beaux riffs qui ne manquent pas de saveur, laissant entrer à la demande un orgue Hammond, des arrangements de cuivre et bien entendu une belle dose d’harmonica qui finit de mettre tout le monde d’accord. On appréciera la travail réalisé sur les harmonies vocales qui se montrent aussi abouties sur les parties électriques que sur des titres plus folk blues comme « Blues Enough For You » et on se régalera de bout en bout avec des compositions bien pensées comme « Travellin’ Heavy », « Damn You Mr. Bluesman », « Graveyard Gate », « A Place To Call Home » ou encore « Jalapeño Peppers » qui laissent entrevoir une approche très large et très ouverte d’une musique qui a besoin de fantaisie pour rester attractive. A découvrir dans les bacs bien entendu, mais aussi de manière quasi-quotidienne sur les plus belles scènes de Chicago, du moins lorsque Nigel Mack n’est pas en tournée aux quatre coins des Etats-Unis …