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IATHL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 06 juin 2023
 

4
(DragonWhy – L’Autre Distribution – Idol – 2023)
Durée 43’52 – 11 Titres

https://www.facebook.com/IATHL/ 

Igor And The Hippie Land est une formation qui a vu le jour à Londres, ville dans laquelle Igor Stanislas et Emanuel McManus ont vécu durant cinq ans à la fin des eighties et où ils rencontreront l’auteure Claire Gristwood qui leur écrira les paroles de la plupart de leurs titres avant que les eux complices ne se décident à revenir continuer leur aventure musicale en France … Trois albums, un EP plus tard, la pandémie ramènera les deux musiciens vers un travail de composition et c’est en restant fidèles à des influences comme David Bowie, Brian Eno, Talking Head ou encore les Beatles qu’ils imagineront ce quatrième effort tout simplement intitulé « 4 », ouvrage pour lequel ils travailleront avec le batteur Philippe Jeoffroy, disciple de Jeff Porcaro et alter ego idéal pour soutenir les basses, guitares et claviers mais aussi le chant d’Igor et les guitares et claviers d’Emanuel. Toujours écrits par Claire Gristwood, les morceaux vont nous emmener à la découverte de différentes situations dans lesquelles les sujets sont multiples, depuis l’écologie jusqu’au cinéma en passant par la vanité, l’amour est ses dérives, les substances illicites ou plus simplement la liberté, un thème que IATHL traite de fort belle manière avec son hymne « Freedom Flag ». Le reste de l’effort n’est pas moins attirant avec des allusions récurrentes et plus ou moins détournées à un David Bowie dont l’esprit semble de plus en plus présent au fur et à mesure que des titres comme « Running Away », « Evil Blues », « Psycho Magnet », « What We Have Done », « Mission 2 Love » ou « Sleeping Pills » s’installent dans une platine qui, pour l’occasion, se pare de multiples couleurs et d’autant de petites étoiles allumées l’une après l’autre dans le ciel. On s’attendrait quasiment à entrevoir la silhouette de Major Tom au détour d’une piste tant le résultat est bourré de petites connotations qui nous ramènent invariablement vers les miasmes de l’indispensable « Space Oddity », ce qui ravira forcément un public amateur de belles mélodies et d’audace artistique. A Essayer absolument !