Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow BATTAN L’OTTO

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

BATTAN L’OTTO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 10 avril 2023
 

Planet nine
(Watonwan Records – La Nouvelle Machine – 2023)
Durée 26’01 – 7 Titres

http://battanlotto.fr 

Créé sous la forme d’un duo en 2010 du côté de la Haute Normandie, Battan L’Otto s’est fait remarquer en se produisant sur les plus belles scènes de sa région et en assurant les premières parties de groupes comme Eiffel, Les Olivensteins, Izia, Caravan Palace ou encore Les Négresses Vertes, autant d’occasions pour les Rouennais de toucher un public qui saura se prêter au jeu d’une musique qui trouve sa véritable dimension en live et qui se promène sans en avoir l’air entre le post rock et le rock, avec en prime des intonations qui vont au gré du vent du blues jusqu’au punk. Une décennie et quelques productions discographiques plus tard, Silvia Morini au chant et à l’autoharpe, Adrien Bosnay aux guitares, hOli à la basse et aux claviers et enfin Kevin Tooley à la batterie et à la production se retrouvent en bonne place du côté des bacs avec un album à l’ancienne, un vinyle sur lequel ils nous présentent sept pièces originales chantées en Anglais mais aussi en Français, « Planet Nine », un effort au nom hypothétique mais au contenu bien réel dans lequel Battan L’Otto laisse libre cours aux idées les plus fortes de Silvia Morini qui, pour l’occasion, va jusqu’au bout de sa pensée. Côté mélodies, on citera une fois encore des ressemblances plus ou moins flagrantes avec des groupes comme Elysean Fields ou encore Poni Hoax mais aussi des relents qui vont de Klaus Nomi jusqu’à Pink Floyd, avec toujours cette petite touche qui rappelle Bashung lorsque le chant fait le choix de notre langue. Le côté minimaliste des mélodies contraste très ingénieusement avec la puissance des guitares et c’est en soufflant en permanence le chaud et le froid que « Planet Nine » parvient à convaincre jusqu’aux plus exigeants avec des morceaux comme « Dusty World », « Shoop For Food », « Désir Urbain » ou encore « Le Refuge ». A n’en point douter, notre système solaire vient de s’enrichir de la neuvième planète que beaucoup cherchaient en vain alors que nous avions depuis plus d’une décennie Battan L’Otto à portée de main …