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BOB’S NOT DEAD ! pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 03 avril 2023
 

Les os sur la peau
(Cacahuète Production – Baco Distrib – 2023)
Durée 45’52 – 13 Titres

http://www.bobsnotdead.com 

Il fait partie de cette famille de troubadours qui déversent de belles notes et de jolies rimes sur une scène francophone qui ne s’en porte que mieux, ces chanteurs que l’on qualifie souvent de libertaire ou d’engagé, les Ferré, Leprest, Boulanger, Brassens, ou encore Renaud avec qui il partage la bonne habitude de proposer autant d’albums enregistrés en concert que d’efforts mis en boite en studio. Bob’s Not Dead ! a ainsi commencé ses activités discographiques en 2010 avec un premier live et revient cette année avec son quatrième album studio, « Les os sur la peau », dans lequel il mélange les genres mais aussi les sujets, proposant une sorte de punk à la sauce musette, une musique matinée de country, de rock, de blues et même à l’occasion de samba. A ses côtés, les musiciens sont légion, apportant un banjo ou un accordéon, une scie musicale, une batucada, un harmonica ou encore des cuivres, portant fièrement des chansons qui peuvent être parfois drôle, parfois lucides, engagées, tendres ou au contraire vindicatives, des poèmes au vitriol qui de temps en temps laissent entrer un peu de velours pour mieux aider l’artiste à se mettre à nu et à dévoiler sa face la plus sensible, celle qu’il cache derrière une gouaille de tous les instants et des mots qui peuvent parfois être crus, froids, un peu trop directs. Jamais sérieux, ou alors pas longtemps, Bob’s Not Dead ! nous chante son amour des gens vrais, s’invente parfois des rôles de méchants aux bras musclés, laisse libre cours à ses fantasmes d’invincibilité et finit invariablement par nous amadouer et nous entrainer dans un monde imaginaire dans lequel il nous parle de « Tanguy Tango » et de sa « Voisine », ou il chante le « Cœur serré » et « Samba les grelots » et où il invite Yves Jamait pour mettre « Du lest à ma cuirasse » ou Toma Feterman pour se présenter tel un « Gitan Refoulé » avant de finir en beauté avec « Le grand retour de la Pépette » qui ne absolument cache pas ses influences majeures et avec « Les Chansons d’amour », un bon gros rock’n’drôle qui ne pourra pas laisser l’auditeur de marbre. Ceux qui regrettent l’époque bénie de « Renaud à Bobino » ou « Un Olympia pour moi tout seul » vont être ravis, la relève est assurée, et de belle manière en plus !