mercredi, 08 mars 2023
Pilgrim
(Built By France – 2023)
Durée 69’37 – 20 Titres
http://www.petergee.net
http://www.builtbyfrance.com
C’est à l’aube de son soixantième anniversaire que Peter Gee, connu pour être le bassiste de Pendragon depuis 1981, a sorti son nouvel album studio, le septième sous son propre nom. Originaire du Nord-Ouest de l’Angleterre, le jeune garçon a commencé par apprendre le piano dans sa plus tendre enfance et est passé ensuite à la guitare, participant à ses premiers groupes de lycée avant de rejoindre son groupe attitré à la guitare puis de finalement chausser la basse pour pouvoir assurer avec Pendragon la première partie de Marillion au Marquee Club de Londres. Le reste de l’histoire est bien connu des fans et c’est cette fois à un ouvrage inspiré par le livre de John Bunyan publié en 1678, « The Pilgrim’s Progress », que l’on s’intéresse avec « Pilgrim », un nouvel album sur lequel Peter Gee tient quasiment l’intégralité des instruments, ne confiant que les parties de batterie à Steeve Christey, le batteur du groupe Jadis, et offrant les voix à Becky Brannigan, Steve Thorne et Jimmy Flanders, Harley Oliver se chargeant pour sa part des chœurs. D’une approche conceptuelle, « Pilgrim » évoque l’éternel recommencement et la transmission aux autres, des actes qui ponctuent depuis la nuit des temps l’existence des hommes qui naissent, apprennent de leurs ainés et partagent leurs connaissances avec leurs descendants. Le ton se veut très imprégné de rock avec des cachets qui papillonnent allègrement entre les influences symphoniques et les attirances progressives d’un artiste qui ne se borne jamais à des frontières trop bien écrites, préférant avancer à sa guise pour mieux travailler des mélodies qui réjouissent, qui enchantent ou même qui envoutent le chaland. On ne pourra pas tous les citer mais de la vingtaine de morceaux de l'ouvrage, on retiendra forcément les « Pilgrim's Burden », « The Wicket Gate », « A Restful Arbour », « Valley Of The Shadow Of Death », « Doubting Castle », « Enchanted Ground » et « The Celestial City » qui marquent autant d’étapes sur un chemin de croix qui ne souffre d’aucune faute de goût et d’aucune baisse de régime. S’il ne fallait retenir qu’une chose de ce nouvel album de Peter Gee, ce serait peut-être ce sentiment de plénitude qui s’échappe de chacun des morceaux … De quoi combler jusqu’aux fans les plus exigeants, c’est certain !
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