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LES FILS DE JOIE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 01 mars 2023
 

Nous ne dansons plus la nuit
(Pop Sisters – PIAS – 2023)
Durée 50’03 – 15 Titres

http://filsdejoie.e-monsite.com 

Icones toulousaines de la new wave et du post punk entre 1978 et 1986, Les Fils De Joie ont marqué la scène nationale en trio avant de devenir un quintet, produisant au fil des ans divers albums qui ont laissé une empreinte indélébile sur leur époque avec des textes marquants et des mélodies qui ne l’étaient pas moins. Composé à l’origine par Olivier Hébert au chant et aux guitares, Christophe Bonnebouche à la basse et aux claviers et Alain à la batterie, le combo évoluera avec l’arrivée de Daniel Costa à la basse en 1980 et de Marc Gourmelen au saxophone en 1984 mais aussi avec le remplacement d’Alain Gérard derrière les futs par Dorian Chaillou en 1983, la dernière mouture du combo ne durant qu’à peine deux ans, signature de contrat chez Phonogram à l’appui, et laissant finalement le public orphelin avant même que Les Fils De Joie ne sortent un ultime ouvrage. De florilèges en albums live pirates et en inédits dispensés au compte-goutte, les Toulousains finiront quand même par arriver jusqu’au bout de leur aventure en nous dévoilant enfin cette année « Nous ne dansons plus la nuit », l’ouvrage ultime, pour ne pas dire définitif, dans lequel sont réunis les titres incontournables du groupe mais aussi des morceaux diffusés en streaming en 2020 ou présents sur des compilations sorties la même année. Dévoilé en vinyle le 24 février et complété par un showcase donné le même jour chez Croc Vinyl à Toulouse, la galette nous ramène vers un temps pas si lointain que ça en fait, une époque où Les Fils De Joie nous abreuvaient de leurs « Adieu Paris », leur premier single qui a fêté son quarantième anniversaire, « Sur la route d’Ainhoa », « Allongé sur la dune », « Encore et encore (Bob Radar) » et autres « Ultime pogo », complétant aujourd’hui le jet avec trois titres bonus, « Le Bon Dieu n’a pas voulu de moi », « Indochine souviens-toi » et « Le Requin vert » … Si l’ouvrage affiche un côté quelque peu daté, il n’en reste pas moins intéressant, ne serait-ce que pour le fait d’être le témoin de l’évolution d’une génération qui a tout vécu, souvent très vite, et même parfois trop.